Durée de séjour aux États-Unis
Ces dernières semaines, notre dollar a connu un regain face à la devise de nos voisins du Sud. Presque 8 % d’appréciation sur l’hiver dernier, ce n’est pas rien. Sans doute cette bonne nouvelle incitera-t-elle plusieurs de nos compatriotes à profiter des vacances d’été pour s’orienter vers les plages chaudes des états de la Nouvelle-Angleterre.
Ma réflexion sur la conjoncture économique qui prévaut en ce moment m’a naturellement conduit à me questionner sur ce qu’il advenait du projet de loi concernant la durée de séjour des Canadiens aux États-Unis. Il est tellement facile à la pensée de dériver d’un sujet à l’autre.
Je résume ce qu’il en est. L’hiver dernier, le démocrate Albio Cires, représentant démocrate du New Jersey au congrès, présenta le projet de loi H.R. 979 intitulé Promoting Tourism to Enhance our Economy (Promotion du tourisme pour rehausser notre économie). Dans les jours qui suivirent, soit le 9 mars, ce projet fut déféré au sous-comité à l’immigration et la sécurité des frontières (Sub-Committee on Immigration and Border Security). Depuis, silence radio.
Il ne fut pas se surprendre d’un tel délai. Même après plus de six mois au pouvoir, l’administration Trump, embourbée qu’elle est dans les scandales et les imbroglios, peine encore à combler des dizaines, pour ne pas dire des centaines de postes clés permettant à l’appareil étatique de fonctionner. De plus, après avoir été étudié par le sous-comité mentionné plus haut, le projet de loi devra être adopté par la Chambre des représentants et, par la suite, soumis et approuvé par le Sénat avant de se retrouver sur le bureau du président pour une dernière sanction.
Bien sûr, la nature même d’un projet de loi visant à rehausser la situation économique du pays devrait normalement plaire à un président qui se prétend obsédé par la question, mais les derniers mois nous ont appris combien celui-ci est d’humeur changeante. Soyons quand même optimistes !
L’ultime étape de la sanction présidentielle franchie, le projet de loi cessera d’être un projet et deviendra loi. Dès lors, les Canadiens âgés de 55 ans et plus verront la durée autorisée de leurs séjours aux États-Unis passer de six mois à 240 jours par période de douze mois. Certes, cela ne signifiera pas la fin de tracasseries administratives qui s’appliquent à nous Québécois.
Ainsi, pour profiter de l’ouverture manifestée par nos voisins, il faudra que la Régie de l’assurance-maladie accepte de maintenir les privilèges consentis aux citoyens en autorisant une durée de séjour hors Québec prolongée. Actuellement, être absent du Québec plus de 182 jours par année civile expose à une exclusion de la gratuité du régime de soins de santé. Heureusement, les séjours de 21 jours ou moins sont exclus du calcul, ce qui, advenant l’application de la nouvelle loi américaine, permettrait de passer six mois aux États-Unis et, de temps à autre, d’y ajouter quelques petites escapades, ce qui, dans la situation actuelle est interdit. Soyez certain que je vais garder un oeil attentif sur l’évolution des travaux touchant le projet de loi en question.
Je vous rappelle une fois de plus que pour tout commentaire ou question s’éloignant du sujet de ce jour de me contacter directement en utilisant l’adresse plaquerre@campingcaravaningmag.ca.
Une fois cette loi mise en force, espérons que notre cher gouvernement libéral adopte le même changement pour la durée de séjour visé par la RAMQ.
Pouvoir séjourner plus longtemps me rendrait la vie plus facile. L’hiver prochain, nous allons remonter au Canada de la Floride vers la fin février. La raison est que nous faisons une croisière Ft Lauderdale – Vancouver à la mi-avril. Nous prendrons un bris de 31 jours + afin d’être sûr que les agents de l’Immigration ne comptent pas nos jours comme un séjour continu à partir de fin Octobre 2017.
En 2013, suite à une croisière de Vancouver vers le Pacifique sud, les américains ont compté nos jours depuis Vancouver – ou on a passé les Douanes US – jusqu’à la sortie d’Hawaii! On a accidentellement dépassé nos 182 jours avec notre hiver en Floride. Je crois ne s’est fait pas prendre l’automne suivant car nous avions des passeports neufs, donc pas d’historique des entrées et sorties…
quelles sont les conséquences si l’on dépasse le nombre de jours autorisé et comment récupère-t-on notre assurance? les erreurs de calcul peuvent arriver…