D’hier à demain
Dans l’édition mars-avril du magazine Camping Caravaning, une annonce piqua ma curiosité. Un commerçant de Sainte-Thérèse y faisait la promotion de VR européens. Il n’en fallait pas plus pour que je décide d’aller le rencontrer, ce que je fis ce mercredi. Je n’avais alors aucune idée de ce qui m’attendait.
Oubliez les géants québécois du commerce de véhicules récréatifs. En arrivant sur les lieux, je me retrouve face à un édifice du genre atelier de mécanique, autour duquel une dizaine de véhicules attendent patiemment de trouver preneur. Leur design peu commun témoigne non seulement de leur origine, mais aussi d’une longue carrière. Certains possèdent même une expérience de 40 ans.
Sur le devant de ces autocaravanes, deux éléments distinctifs. Tout d’abord le nom Karmann, célèbre constructeur allemand centenaire qui, après avoir débuté dans les carrosses à chevaux, commença, dans les années 60, à fabriquer de petits véhicules récréatifs dont il fut un des pionniers européens.
Sur la calandre, la célèbre étoile de Mercedes-Benz témoigne de la qualité du châssis sur lequel repose chaque véhicule récréatif. Bien entendu, sous le capot se cache un moteur diesel increvable, également signé Mercedes.
Dérouté, j’en étais à me demander si j’avais remonté le temps et traversé l’Atlantique sans m’en rendre compte, tellement ce que je voyais était surprenant. C’est alors que Dominique Papieau, propriétaire des lieux, vint à ma rencontre. Cet Européen, installé au Québec depuis environ 30 ans, s’est spécialisé dans l’importation de véhicules récréatifs de ce type. Après les avoir remis en condition de fond en comble et les avoir rendus conformes aux normes nord-américaines en matière d’électricité, de plomberie et de propane, il les met sur le marché via l’internet.
Tous ses VR sont livrés accompagnés d’une garantie complète de trois ans ou 60 000 km. Comparativement à ce qu’offre généralement l’industrie d’ici pour un véhicule neuf, il faut vraiment qu’il ait une confiance à toute épreuve dans ses produits. Faut-il se surprendre alors que ses clients lui viennent de partout en Amérique du Nord, souvent référés par des connaissances ayant déjà fait affaire avec lui ?
Tant qu’à être sur les lieux, j’en ai profité pour visiter plusieurs des VR prêts à être vendus. Une fois les chocs culturel et historique passés, j’ai constaté la grande solidité de construction de chacun et, malgré un design d’une autre époque, la qualité et l’ingéniosité des installations et accessoires. Réserve d’eau fraîche de 100 litres, réservoir d’eaux usées, toilette à cassette, douche, panneau solaire sur le toit, autant de commodités que l’on ne s’attend pas à retrouver dans un VR faisant, dans certains cas, à peine 5,5 mètres de long (18 pieds).
Prochainement, l’entreprise de Dominique Papieau quittera Sainte-Thérèse pour s’installer dans de nouveaux locaux plus accessibles et plus près de Montréal. Ce déménagement permettra d’offrir des autocaravanes neuves de la réputée marque allemande La Strada dont elle assurera l’importation.
Comme le mentionnait la publicité dans Camping Caravaning, les modèles Regent L et Regent M de La Strada devraient déjà être sur le marché québécois. Cependant, une nouvelle mouture du Sprinter de Mercedes sera lancée le 1er septembre, cette nouvelle donnée a conduit M. Papieau à revoir son calendrier d’importation. Soucieux d’offrir à sa clientèle des véhicules construits sur la version la plus moderne du Sprinter de Mercedes, il a préféré reporter son projet de quelques mois. D’après lui, les modèles 2014 de marque La Strada devraient faire leur apparition au Québec à la fin de l’automne.
Avant que vous ne posiez la question, voici deux adresses de sites web où voir les véhicules dont je viens de parler:
Je ne peu pas dire que je suis un grand fan de ces camions en autre le Sprinter de Mercedes , ils sont plus dispendieux à l’ achat et semblent aimé aller souvent au garage , pièces et entretien très dispendieux , fragiles et non fiables , Les propriétaires sont loin de s’ en vanter , leur seule qualité est l’ économie d’ essence mais pour rentabiliser le déboursé de plus 25 à 30,000$ plus les tx pour un même VR avec un devant de Ford où GM . il faut en faire de la route . Parlez en aux mécanos indépendants qui en font la réparation , ils ne chantent pas tout a fait la même chanson que les concessionnaires qui en font la vente . Avant de vous emballé , allez jaser un peu avec les gars de chez VR Rive Sud sur le bord de la 20 , cà va vous refroidir un peu ( 5,000$ juste pour le turbo )
Bonjour !
Même si je suis un fan des camping-car européens (qualité, finition, sobriété etc.), je ne suis pas certain que je m’embarquerais avec un VR européen de +/30 ans dont le châssis n’a pas été importé ici en Amérique. Le moteur Mercedes a beau avoir une longévité de 300 ans mais pour le reste des composantes (radiateurs, freins, suspensions etc.), rien n’est éternel, surtout avec déjà quelques décennies dans le corps. Il doit être assez périlleux d’obtenir une durite, une courroie, des pièces de freins, une pompe à eau et autres ailleurs au Canada, au milieu du désert en Arizona et même en Floride si ce véhicule n’a jamais été commercialisé ici. Par contre, avec le nouveau modèle récent sur châssis Sprinter, ce sera bien différent.
En tout cas, nous sommes bien loin des nouveaux VR américains et de la tendance au »bigger is better ». Lors de mon récent voyage en Floride et Louisiane, j’ai même vu une immense FW un gros pusher avec non seulement des rallonges escamotables, mais avec des rallonges de la rallonge…
En t-k ! :-)))))))))))))))
Claude B
@ M. Varin
Un turbo de diesel grillé dans un VR de type Sprinter, ça ne m’étonne pas. Combien de gens qui achètent ces véhicules n’utilisent celui-ci que quelques semaines par année et le laisse en entreposage pour quelques mois pour le reste ? Un turbo-diesel, il faut le faire fonctionner régulièrement pour qu’il atteigne sa température idéale de fonctionnement et assurer la bonne lubrification des toutes les composantes et en particulier, les roulements de l’arbre du turbo. Autre chose, lors d’un arrêt dans une halte routière sur une autoroute, vaut mieux laisser le moteur tourner quelques minutes au ralentit avant de l’éteindre justement pour laisser refroidir le turbo.
Au cours des 10 dernières années, le Sprinter de Mercedes est devenu en quelque sorte la référence en terme de véhicule utilisé par les manufacturiers de véhicules récréatifs pour leurs modèles de type B, B+ et C. Fleetwood, Forest River, Itasca, Leisure Travel, Pleasure Way, Roadtrek, Safari Condo, Thor et Winnebago utilisent tous cette plate forme.
À cela, il ne faut pas oublier que beaucoup de grandes compagnies de livraison, tel PUROLATOR et UPS exploitent aussi ce véhicule.
Combien de plombiers, électriciens et installateurs de couvre plancher en ont fait leur unité mobile de travail.¸
Alors, à moins que tous ces gens soient dans l’erreur, le Sprinter de Mercedes doit certainement avoir plusieurs qualités.
La venue prochaine de Fiat avec le DUCATO va mettre encore plus de pression sur la compétition dans ce créneau et espérons le contribuer à faire en sorte que les manufacturiers continuent à améliorer leurs produits.
Ce n’ est pas parce qu: il est utilisé par ces compagnies que cà n’ en fait un véhicule fiable , entre le vendre et ensuite l’ entretenir , il y a une grosse différence et comme je l. ai mentionné plus haut , avez vous déjà vù un propriétaire se vanter qu’ il a des problèmes ? quant aux compagnies où des gars de métier , et bien , ils se font prendre une fois et ils n’ y reviennent plus . Ce sont des camions qui détestent l’ hiver et ils rouillent à rien . Pour ma part , je trouve que ces véhicules sont surévalués .
J’ai un Icon 24D Sprinter 2009, 75,000 KM. et je peux vous confirmer que la mécanique Mercedes est excellente. Quelques petits problèmes réparés sur garantie, rien de plus. Mais je ne peux pas dire la même chose pour la partie Fleetwood. Je ne regrette pas mon achat, si c’était à refaire je ferais le même choix, mais d’un autre concessionnaire, surtout pas à Victoriaville.