Grognon oui, gueulard non
Il semble y avoir beaucoup de grogne actuellement chez les caravaniers ou chez certains qui ambitionnaient de le devenir. Tellement que La Facture s’intéresse au sujet. Depuis une dizaine de jours, je parle et j’échange avec une recherchiste de cette populaire émission de télévision. Normalement, ce mardi, une capsule devrait aborder cette question. Plus tard dans la semaine, François Sanche devrait revenir sur ce point à l’émission de Gérald Fillion où il analyse l’actualité économique à RDI.
Le problème soulevé est en lien avec la pandémie, plutôt avec certaines des conséquences de l’épidémie. Commerçants dans l’impossibilité de recevoir les VR réservés par des caravaniers, hausse vertigineuse des montants facturés par les fabricants, véhicules incomplets au moment de la réception chez le marchand, retards de production imputables à la pénurie de camionneurs qui fait en sorte que des milliers des conteneurs s’entassent dans les principaux ports d’entrée maritimes aux États-Unis. Bref, un amoncellement de conditions défavorables que l’on peut considérer comme des dommages collatéraux à la covid-19.
Comme les commerçants de véhicules récréatifs constituent le point de liaison entre les fabricants et les acheteurs de VR, ils se retrouvent donc coincés dans un étau qui serre fort, très fort. D’un côté, ils ont clients ayant déjà signé un contrat d’achat pour un modèle bien précis enrichi d’options sélectionnées selon leurs besoins et gouts. De l’autre, des fabricants prennent des libertés décidant unilatéralement de ce qui sera livré à leur réseau de commerçants. Certains incluent dorénavant au modèle de base, des accessoires et commodités qui, au moment de la signature du contrat chez le marchand, étaient considérées comme optionnels et en profitent pour revoir à la hausse le montant facturé au commerçant.
Je passe sous silence les hausses de prix imputables aux entreprises desquelles ils achètent accessoires et appareils. S’ajoutent à cela la volatilité du prix des matériaux, les heures supplémentaires à comptabiliser pour cause d’une pénurie de main-d’œuvre, souvent inexpérimentée et en manque de compétence. Bref, malgré une production record, ça va mal dans l’industrie et la qualité des VR livrés aux commerçants s’en ressent.
Je reviens aux revendeurs qui, coincés par un contrat de vente dûment signé entre eux et le caravanier, ne savent plus ou donner de la tête. En effet, la loi sur la Protection du consommateur leur rappelle qu’une fois signés par le vendeur et l’acheteur, un contrat et ses clauses doivent être respectés.
Le dilemme n’est pas simple. Souvent à son corps défendant, le commerçant se retrouve dans l’impossibilité d’obtenir le VR tel que commandé. En contrepartie, le fabricant livre en remplacement un véhicule supposément identique, mais sur lequel on a installé des accessoires et des appareils, précédemment considérés comme optionnels. Évidemment le prix a été majoré en conséquence.
Comme toujours, les fabricants étasuniens n’affichent aucune empathie envers leur réseau de revendeurs et encore moins pour leurs clients. Du fond de l’Indiana où sont fabriqués la majorité des VR, ces entrepreneurs savourent l’absence d’une loi protégeant les consommateurs. Ils peuvent à souhait faire comme bon leur semble.
Ici, au Québec, nous comptons des entreprises qui ont réussi à se tailler une place de choix dans l’estime des consommateurs. Elles aussi en arrachent pour réunir des extrêmes qui s’éloignent constamment.
Victimes impuissantes à maints égards, elles doivent en plus jongler avec un dollar dont la valeur à moyen terme est imprévisible, absorber des hausses dans les matières première utilisées, accepter de leurs fournisseurs étrangers et des constructeurs de fourgonnettes des prix majorés qu’ils doivent acquitter en dollars de l’Oncle Sam, peu importe que ces produits proviennent des États-Unis, d’Allemagne, de France ou d’Italie.
Les délais de livraison s’allongent, alors que la demande de VR augmente. Quelques mois avant la fin de 2021, certains fabricants prenaient déjà des réservations soutenues par un montant en dépôt pour des véhicules à produire et livrer en 2024. On peut comprendre la frustration d’un caravanier dont la patience est étirée à son maximum et qui, pensant connaître le montant qu’il aura à débourser pour finaliser son achat, reçoit un avis que le prix des véhicules construits et livrés à compter de telle date, afficheront un prix nettement plus élevé que celui qui avait été estimé.
Ce phénomène s’est produit il y a moins de deux semaines, alors qu’un constructeur de VR québécois a informé ses futurs clients de la situation. Il fallait voir la réaction épidermique de ceux-ci dans les médias sociaux. Même si, au fil des années, ce constructeur s’était mérité une réputation de qualité dans ses produits et d’un service à la clientèle exceptionnel, du jour au lendemain, pour certains, il était devenu un profiteur qui méritait de faire faillite. Pourtant, ces caravaniers avaient eux-mêmes choisi de transiger avec cette entreprise pour la qualité générale de ses produits et sa bonne réputation.
Cela m’a rappelé le président d’un pays voisin se décrivant comme un génie de très haut niveau, un expert en recrutement et gestion de personnel, qui encensait les gens dont il s’entourait. Pourtant, lorsque plusieurs osèrent le quitter, ce même génie s’empressa de les qualifier de pourris, de malhonnêtes et de traitres sans même se rendre compte que ses propos faisaient la preuve de sa propre incompétence en matière de sélection de ses collaborateurs.
On sait que la covid-19 a généré de trop nombreux troubles respiratoires. Elle partage à cet égard une grande similarité avec ce que l’on peut observer sur les réseaux sociaux où, par leur propos, plusieurs internautes font la preuve qu’il leur est devenu impossible de respirer par le nez.
Bien amusant de constater qu’il se cache un petit Donald Trump en chacun de nous. Ça se résume à ne pas assumer nos propres choix. En ce moment les prix excessifs des VR le sont en grande partie parce que les consommateurs continuent d’en acheter. C’est la “loi” du marché qui passe avant la protection du consommateur. Si j’avais à vendre mon VR usagé en ce moment cette conjoncture me plairait. Avoir su j’en aurais acheté ½ douzaine en 2019 pour les revendre à profit en 2022. J’ai pas fait le bon choix et j’en suis déçu. C’est la faute à mon pourri de conseiller financier.
La situation présente s’apparente à celle du papier de toilette, du début de pandémie. Mettons le tout sur pause et attendons que ça passe. Le système reprendra son cours normal un jour ou l’autre.
Aussi tôt que les taux d’intérêts vont enfin monter, l’inflation va diminuer et un retour à la « normale » sera un peu comme… la lumière au bout du tunnel !
Très heureux d’avoir fait le saut à une maison mobile dont la valeur a doublée … Et deux couples d’amis ont fait la même chose dans la dernière semaine!
J’ai entendu François Sanche. Il a bien dit que le revendeur au Québec ne peut pas changer le prix après signature. Une chose m’agace. Comme dans certains produits il y a des augmentations très variables et excessives parfois, si le revendeur veux se protéger, il regardera la prévision de coût à venir et ajoutera une marge de sécurité pour lui, probablement plus élevé que son plus pessimiste scénario.
Moi je préfère avoir une entente à prix variable de type coûtant plus pourcentage déterminé, si je fais confiance au marchant. Je demanderais aussi une protection que si le prix excède un pourcentage convenu, que je puisse refuser la transaction sans perdre mon dépôt. Ainsi, si l’inflation se replace, je suis mieux protégé.
Félicitations m.Laquerre, quel plaisir de vous avoir lu. Vous avez vraiment la plume facile.
Vous avez raison c’est fou. J’ai acheté un vr neuf 2018 sur Mercedes, je pense le vendre ce printemps car j’ai aussi une roulotte de parc à Ange Gardien que je compte déménager au Massachusett. Je m’attarde donc au prix que je devrais vendre et c’est vraiment fou car le crois que j’aurai un prix supérieur à celui que j’ai payé. Je lis aussi RVTravel et je crois que la qualité des vr est vraiment pathétique. Je suis chanceux car je n’ai pas eu aucun problème de qualité.
Bien à vous, continuez votre bon travail
Bonjour m.Laquerre, quel plaisir de vous lire, un vrai délice, traitant pourtant un sujet chaud pour beaucoup de monde qui ont une furiculose !!! à plusieurs égards.
J’ai acheté un vr neuf sur Mercedes (25 pieds) en 2018. Je regarde pour le vendre ce printemps car j’ai aussi une roulotte à Ange Gardien que je compte déménager au Massachusett. C’est fou car je crois que le prix sera plus haut que mon prix d’achat. Je lit aussi RV Travel chaque semaine et je dois dire que la qualité des manufacturiers ainsi que leur independence est plutôt sadique. J’ai été chanceux avec le mien car je n’ai jamais eu de problème de qualité, je vais aller me chercher un 6/49
Continuer votre bon travail
bonjour paul
TOUJOURS UN PLAISIR DE VOUS LIRE
NOUS ATTENDONS NOTRE ROULOTTE 2002 POUR ENTRER MEMBRE FQCC
PETITE QUESTION OU PUIS JE TROUVER UNE LISTE A JOUR DES WALMART OU ON PEUX DORMIR UNE NUIT EN FLORIDE OU ETATS UNIS
MERCI ET BRAVO
Bonjour M. Laquerre, j’aimerais avoir votre opinion sur le système de purge d’eau grise avec sortie de 1 1/2 pouces que les gens déversent un peu partout autre que dans une station de vidange?
Bien à vous,
Jacques Lagueux
Lagueuxj@gmail.com
Bonjour monsieur Laquerre, existe t il un répertoire de lieux où laisser son VR à l’abri du gel, sur la côte Est des États Unis? Je voudrais pouvoir le laisser en novembre et le récupérer en février ou mars. Idéalement pas trop loin d’un aéroport…
Merci d’avance.
Jacques Juneau
Bonjour m l’équerre
A savoir j’ai commander une fifth whell pinacle 32rlts 2022
Le 30 juin 2021 elle est rentrée en mars et une augmentation de 15,,500 dollars plus taxes
Est ce que je doit accepter moi je veut ma machine au prix que j’ai signer mon contrat
Le 30 juin
Les autre personne qui on commande qui vive la même situation est ce que il vont appliquer la loi qui nous protège au Québec??? Est ce que il y a un blogue que je peux voir de ces gens qui sont dans la même position??
Merci pour votre réponse
Mr Laquerre…on me rend responsable du montant que la SAAQ as décidé avec la formule secrète pour mon motorisé,on s’en as déja parlé…j’ai une poursuite des petites créances comme vous m’aviez conseillé,j’ai l’impression qu’on me chie dessus et que je suis rien pour eux…je tiens mon bout encore et l’intention de préparer un recours collectif comme il se doit,vous en pensez quoi de cette arnaque qu’on veux camoufler…on me traite de fraudeur pour avoir décidé de ce montant…c’est eux qui ont tout monté cette fraude…m…bonne journée…si vous voulez m’en reparler…Tell. 418-5762493 marcel Giasson…