Covid-19
NOTE IMPORTANTE : Je vous invite à lire le commentaire (numéro 20) que j’ai mis en ligne il y a quelques instants à propos notre départ pour le Québec.
La semaine dernière, j’avais annoncé que je clarifierais les propos de mon billet du 8 mars. Malheureusement, l’actualité a pris le contrôle de mon agenda. Toute la semaine, j’ai reçu des courriels et des téléphones de caravaniers en séjour aux États-Unis, inquiets à divers degrés de la propagation de la Covid-19. J’ai donc décidé d’aborder ce sujet et de reporter d’une semaine celui que j’avais prévu.
D’emblée, je tiens à le préciser, je ne suis aucunement expert en épidémiologie, alors ne comptez pas sur moi pour vous informer sur la nature de ce virus, ses symptômes, ses effets et sur la meilleure façon de s’en protéger. Comme la plupart d’entrevous, je n’y connais quedale. Parlez-moi de VR et de caravaning et je deviens volubile, très à l’aise sur ces sujets. Mais ne m’amenez pas sur le terrain réservé aux spécialistes de la médecine, car vous verrez rapidement que je ne suis un soigneur. Tout au plus — mais le moins souvent possible et à mon corps défendant — m’arrive-t-il de jouer un patient docile qui s’en remet à l’expertise des cliniciens du réseau québécois de la santé.
Ceci étant clarifié, parlons-en de cette fameuse pandémie et de son impact sur les caravaniers. Hier après-midi, notre premier ministre, François Legault, déclarait que s’il était un « snowbird », il mettrait rapidement fin son séjour au soleil pour rentrer au bercail. À son arrivée au pays, il se placerait en isolement volontaire afin d’être certain de ne pas représenter un quelconque danger pour ses compatriotes.
Du côté du gouvernement fédéral, une recommandation du même genre incitait les Canadiens en visite à l’étranger à revenir au pays. Je vous la cite telle qu’elle est apparue sur Twitter par le chef de la diplomatie canadienne : « AVERTISSEMENT OFFICIEL AUX CANADIENS À L’ÉTRANGER : Nous recommandons aux voyageurs canadiens de revenir au Canada par des moyens commerciaux pendant qu’ils sont encore disponibles ».
Il n’en fallait pas plus pour que mon téléphone se mette à sonner. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Dois-je quitter immédiatement mon camping et rentrer à la maison ? On parle de fermer les frontières, lorsque je vais m’y présenter, est-ce que l’on va me laisser entrer au Canada ? D’un appel à l’autre, je voyais le désarroi et l’inquiétude s’installer dans l’esprit de ces caravaniers.
Essayons de décortiquer la teneur des messages véhiculés dans les consignes gouvernementales, mais surtout de voir à qui elles s’adressent. Commençons par le message du Canada. Chaque jour, des dizaines de milliers de Canadiens prennent un avion vers l’étranger ou reviennent au pays par le même moyen. À bord, ils sont confinés dans un espace clos avec des centaines d’autres personnes dont certaines peuvent être porteuses du coronavirus. Le risque d’une contamination qui affecte les autres passagers de l’avion est élevé.
Voilà pourquoi plusieurs pays, dont les États-Unis ont interdit, l’atterrissage d’avions transportant des passagers de nationalité européenne ou chinoise. Il faut noter que cette interdiction ne s’applique ni aux citoyens américains ni aux personnes disposant d’un permis de séjour dans le pays. D’ailleurs, le Canada étudie la possibilité d’adopter une attitude similaire et à tout le moins de réduire le nombre d’aéroports accessibles aux étrangers. Moins d’aéroports autorisés rendraient plus facile l’application de mesures de détection plus approfondies et efficaces.
Dans le message canadien, il est clair que l’on parle d’avion : « par des moyens commerciaux pendant qu’ils sont encore disponibles ». Puisque les caravaniers voyagent à bord de leur véhicule récréatif ou du tracteur de la caravane, on peut donc conclure que ce message ne leur est pas adressé.
De son côté, lorsqu’il nous dit quelle serait sa réaction s’il était un snowbird, M. Legault doit surtout référer aux Québécois qui possèdent ou louent un appartement pour quelques mois en Floride. J’ai de la difficulté à l’imaginer au volant d’une camionnette remorquant une caravane à sellette et plus encore dans un VR de classe B. Encore ici, je m’en peu concerné par l’appel au retour sur ma terre ancestrale.
Au-delà des consignes, il est une chose qui joue en notre faveur et nous rend moins exposés au fameux virus. D’une certaine façon, vivre et voyager dans un VR présente une grande similarité avec ce que l’on nomme l’isolement volontaire. Qui d’autre que moi et Michelle pénètre dans notre caravane ? Il s’agit d’un territoire protégé, presque un sanctuaire où se réfugier. Lorsque nous en sortons, nous vivons en plein air et n’avons pas à nous rendre dans des salles contenant des centaines de personnes.
De ce temps-ci, mis à part nos balades à vélo, nos principales sorties se résument à se rendre à l’épicerie pour faire les emplettes. Nous avons diminué de beaucoup nos sorties au restaurant. En même temps, nous avons multiplié le lavage des mains et, bien sûr, éliminé les accolades et les poignées de main. À vrai dire, nous serions à la maison que nous n’agirions pas différemment.
Alors, pourquoi se presser en revenant au galop et risquer d’avoir à hivériser le VR pour quelques semaines ? Le méchant virus est présent presque partout dans le monde et se fout pas mal des frontières. Si, par contre nous détections ne serait-ce que l’ombre d’un symptôme du Corona virus, soyez certain que nous reviendrions rapidement à la maison pour profiter de services médicaux qui chez nous, semblent beaucoup mieux organisés et de meilleures qualités que les mesures mises en place par un Président teflon dont la seule préoccupation est de ne pas mettre sa réélection en péril.
On reprend la route du Nord vendredi. Le système immunitaire de mon épouse est faible et elle est plus exposée. On est en voiture, donc hôtels et restaurants. Quelques uns de nos amis ont pris la route du retour pour des raisons de santé. Beaucoup d’américains n’ont pas d’assurance santé on sont trop pauvres pour se faire soigner, le risque d’épidémie aux States est plus élevé qu’au Canada.
Trump a démantelé la cellule de réaction du CDC, et la réponse de Trump et son équipe est pathétique. Pour nous, on sera plus en sécurité chez nous.
Pas d’accord avec vous M. Laquerre par rapport au retour au Canada. Oui, on peut présumer que l’avis de retour s’adresse principalement aux voyages par avion mais il ne pas minimiser pour autant les autres moyens , dont les vr. Par exemple, dépendamment de l’évolution, se pourrait-il que les voies terrestres soient aussi plus limitées ou l’entrée plus difficile.
Je suis loin d’être un fervent de notre gouvernement provincial mais je reconnais qu’il est proactif et préventif; ce n’est pas quand le feu est pris qu’il faut installer des détecteurs de fumée.
C’est une crise mondiale et je préfère la vivre ici qu’ailleurs.
Le commentaire précédent est hors sujet. Monsieur, vous n’êtes pas en VR et, de ce fait, ne pouvez comparer votre situation… Ma mère est décédée le 29 février alors que nous étions à Puerto Vallarta au Mexique EN CAMPING. Nous avons abrégé notre séjour pour être à temps aux funérailles. Or, durant notre remontée, avec l’ampleur des événements et l’incitation aux mesures de prévention, nous avons choisi avec mes frères et soeurs, de reporter les funérailles. Notre traversée de la frontière Mexique-USA vendredi le 13 mars s’est faite sans qu’il soit question du virus, sans même une fouille.
M. Laquerre, comme vous, je pense que nous sommes effectivement déjà en quarantaine. Et selon nous, le Canada ne fermera pas ses frontières terrestres à ses citoyens. Il va de soi que nous ferons également une quarantaine à la maison.
Si ont regarde le nombre de cas au Canada vs le États-Unis (en plus les statistiques sont faussés aux États-Unis car les gens ont pas les moyens de faire des tests) les risques sont présentement moins élevé au Canada. Et en voyant le pourcentage de décès qui augmente en flèche avec l’âge, je peux comprendre les gouvernement de demander aux Snowbird de revenir au Canada. Même si les ne seront pas bloqué aux douanes avec leurs Vr, je les mets au défit de conduire les quelques 3000km avec de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoire (Covid-19). Les soins ont beau être supérieur et gratuit au Canada, il faut au minimum être Canada pour les recevoir.
Nous revenons de Baja California et n’avons rencontré aucune difficulté à la frontière des USA. Aucune question quelle qu’elle soit.
Nous revenons à vitesse normale en faisant des étapes normales de 3-400 km par jour.
Hier, à Benson, AZ, il n’y avait plus de papier mouchoir, ni essuie-tout ni papier de toilette…
Signe des temps?
J’ai omis de mentionner: AU WALMART LOCAL. Et aucune bousculade ni achalandage pour un samedi. Les tablettes vides étaient le fruit du hasard?
Donc si je comprends bien vos propos M.Laquerre vous attendrez d’avoir un symptôme pour revenir pour moi ce n’est pas sensé habituellement votre blog est considéré comme une référence aujourd’hui vous êtes dans le champ si jamais vous seriez affecté le retour sera possiblement plus difficile et vous allez faire quoi pour ravitailler votre véhicule si vous avez un incident problème de véhicule vous serez en contact avec d’autre personne pensez-vous que cela est logique déçu de votre blog ce matin et ne pensez pas que je suis sous le coup de la panique je ne fais que comprendre votre choix
C’est vrai que nous pouvons ignorer les consignes « préventives » que les gouvernements nous demandent de faire. Ne plus voyager, retour au pays, rester à la maison… Ça peut paraître même absurde, sauf que ces mesures « préventives » vont éviter la situation deviennent chaotique. Les « J’aurais donc du » de ce monde n’aideront pas personne. Je crois plutôt que nos dirigeants prennent ces décisions dans l’intérêt de tous. Comme les gens sont de plus en plus individualistes, et bien l’intérêt de tous, va en prendre pour son rhume!
Comme le dit Andre les comportements delinquants (volontaire ou non) seront fortement reproches apres les faits. Il y en aura pour qui defier l’autorite et les directives est un refus de se faire controler. Ils sont inconscients des consequences de leurs gestes sur le bien etre des autres. Nous paierons tous un prix economique considerable pour cette pandemie mais il y en a qui ont deja paye de leur vie. Rester a la maison pour quelques semaines est bien peu demander
Voici le lien pour un article de La Presse qui éclaire le débat:
https://www.lapresse.ca/covid-19/202003/15/01-5264711-non-ce-nest-pas-normal.php
M.Laquerre Entre autre,,pourquoi M.Legault ne conduirait pas de vr un jour?
Je suis très déçu de vous lire ce matin ,avez vous oublié de vous relire avant de peser sur le piton .
J’HALUCINNE de voir le tsunami de panique engendré par les récentes déclarations des instances supérieures. Il importe de bien comprendre que M. Legault et le Fédéral « recommande – suggère – conseille – encourage » et non pas « ordonne – exige – impose » le retour au Québec. Libre à chacun de prendre sa décision.
Pour l’instant nous avons choisi de nous mettre en quarantaine ici en Floride avec une bonne discipline d »hygiène comme si nous étions au Nord. Se mettre en fuite, manger dans des restos et coucher dans des hôtels, risquer un accident malheureux à cause de la panique des autres, nous rendraient plus vulnérables encore. Ironiquement, c’est peut-être le meilleur endroit ici pour se protéger, d’autant plus que le virus est moins actif sous la grande chaleur comme celle qui débute.
https://www.accuweather.com/en/health-wellness/higher-temperatures-affect-survival-of-new-coronavirus-pathologist-says/700800/amp?fbclid=IwAR3Xxh2nJOqUjZrNSnYqea0CCgeWj9jkw-Q2fJUVhyLHyat5tSyVamB8d9c
Pas question de remonter précipitamment dans la neige, le gel et la gadoue d’autant plus que les campings-refuge ne sont pas ouverts encore et que l’on ne souhaite pas devoir hiverniser le VR. De plus, au moment où j’écris ce propos, c’est le bordel en Caroline du Nord sur la I-95 me rapporte une ami en exode précipitée depuis la Floride.
Vérification faites auprès de notre assureur: nous sommes toujours couvert jusqu’à échéance du contrat nonobstant le nouveau Covid-19 et ce tant que les instances gouvernementales s’en tiendront à des recommandations et non des exigences de rentrer. On verra demain à régulariser le statut du VR quant à un séjour prolongé.
Lorsque les conditions seront meilleures, on remontera au Nord peut-être plus directement que prévu en éliminant les projets d’escales en chemin. Entre-temps, mieux vaut, dans la balance des inconvénients, demeurer ici plutôt que de céder à cette panique injustifiée. La Floride compte 21,3 millions d’habitants, moins de 100 personnes ont été diagnostiqués et il y a eu seulement 2 morts…. et comme au Québec, je conviens que ce n’est pas tout le monde qui est testé. Calculer le risque c’est y répondre…
Dans notre cas c’est notre assurance qui a décidé de notre sort. On a 10 jours à partir du 13 mars pour entrer au pays. Malheureusement même si je suis d’accord avec la majorité des choses dites dans les commentaires concernant les risques d’être malade ici en Floride, c’est l’assureur qui a pris la décision.Quand à l’état de panique généralisée au Québec, elle est provoquée et absolument voulue par le gouvernement, qui souhaite que la population écoute les consignes afin de minimiser la propagation. Pour un gouvernement c’est la chose à faire. Pour ceux qui restent en Floride, SVP une petite pensée pour ceux qui retournent à contrecoeur.
Bien d’accord avec vous, M. Laquerre. Tant qu’à devoir s’isoler autant le faire au grand air et au soleil. Pour le moment, on se sent plus en sécurité dans notre vr à notre camping de Floride. Surtout que nous sommes Fulltimers, il n’y a rien pour nous actuellement au Nord. Les avis des gouvernements pour le retour des canadiens à l’étranger concernent surtout ceux qui voyagent en avion car les vols risquent d’être moins nombreux au cours des prochains jours. C’est vrai que la couverture médiatique crée une ambiance de panique mais c’est souvent le cas quand il y a un événement qui sort de l’ordinaire. Les gouvernements font leur travail et c’est correct. Comportons nous en adultes et ne pas céder à la panique. Même au Québec, il va bien falloir continuer à aller à l’épicerie et à la station service et on va avoir besoin de gens pour assurer ses services. Donc pas de précipitations pour nous. On reprendra notre lente remontée vers le pays en avril en s’arrêtant dans des State Parks. On suit la situation au jour le jour jet on prend les précautions qui s’imposent. Bon retour à tous.
J’ai bien aimé le commentaire de Sylvain Robin. M. Laquerre il manquait seulement une petite phrase du style « mais chacun est libre de gérer cette situation comme il l’entend » vous auriez évité des commentaires du genre que vous avez pesé sur le piton trop vite….
personnellement, nous quittons demain.
Bonne journée
Bon matin RV er
Sommes présentement dans les Keys chez un de nos Amis qui nous accueille avec notre VR sur son terrain Présentement aucun cas répertorier dans les Keys.Nous sommes attentif et prevoyant sans aucune sortie imprudente en ville à part une petite plage privée a zacharie st pk. Je voudrais remercier personnellement et collectivement M Laquerre pour le rétablissement des faits a notre suo.k. RV er. Je crois que c est une mise au point sécurisante pour nous Voyageurs Have safe road RV ers
François Matte
Isle aux Coudres
L Insulaire de Coeur
Je ne suis pas d’accord avec toi Pau. Je n’avais pas l’intention de revenir avant le 10 avril 2020 mais sur le parc, toutes les activités sont en majorités cancellés même des plages sur la côte ouest seront fermées. Avec la demande de nos enfants, nous sommes sur la remontée. Avec l’avis du gouvernement les Cie d’assurances viennent d’avoir un coup de mains pour pouvoir couper les frais pour ceux qui se feront soigner aux USA s’il y a lieu. A partir du 24 mars plusieurs Cies mettront fin à certaines protections santé. Il y a beaucoup d’inconnus et la sagesse serait de suggérer aux snowbirds de revenir au PC. Vaut mieux prévenir que d’essayer de guérir.:(
JC Bélanger
Et bien c’est notre assureur Medoc qui prend le contrôle. Plus couvert après le 23 mars, départ mercredi. Idem pour mon ami du Québec enseignant à la retraite…
Nous sommes arrivés au Québec le 17/03/20. Pas de problème à la frontière sauf quelques questions sur notre état de santé et un formulaire avec des conseils de santé. L’autoroute 81N & 87N était déserte ce mardi le 17 mars à l’exception des camions. La plupart des Rest Area étaient fermés et quelques commerçants d’états su sud étaient en manque de pétrole??
L’actualité évolue avec une telle vitesse qu’une situation vraie il y a quelques jours est maintenant dépassée.
Michelle et moi avons décidé hier de reprendre la route vers le Québec pour une seule raison. Pas de panique, n’en concluez pas que mes propos de dimanche dernier étaient faux. Bien au contraire, je demeure encore persuadé qu’un VR constitue dans les circonstancesss lesmeilleur sanctuaire biologique où se trouver. Voici donc la raison qui a fait basculer notre voyage.
Il y a deux jours, un certain président est passé à l’heure avancée lorsque son équipe de scientifiques a enfin réussi à lui faire comprendre et surtout admettre que le Corona Virus n’était pas un «hoax» inventé par les vilains démocrates pour l’empêcher de se faire réélire en novembre prochain.
Du coup, en l’écoutant, toute sa base républicaine animée de la foi du charbonnier devant leur dieu, a eu la révélation que l’urgence et l’ampleur de la menace étaient bien réelles. Le pays est en guerre disait le Monsieur.
Immédiatement, des files d’attente se sont formées devant les magasins d’armes à feu et de munitions. En guerre, il fut bien se défendre et tuer le dangereux même si pour cela, il faut tirer sur celui qui en est porteur.
Dans les grandes épiceries de Floride, comme Publix, dans la section imposante de viandes bovines, toutes les coupes, du boeuf haché au filet mignon cédèrent la place «corned beef» vendu en sachets hermétiques de plusieurs kilos. Cette viande saumurée peut se conserver longtemps, ce qui est nécessaire lorsque le pays est assiégé.
La mentalité des citoyens américains a donc suivi l’humeur de leur Président et opéré un virage à 180º. La panique s’est répandue plus vite que le virus lui-même. Or, comme je l’ai constaté dans certains commentaires dimanche dernier, lorsque l’inquiétude et la peur prennent le dessus, la raison perd souvent son rôle dominant.
Aussi, Michelle et moi avons pris la décision de revenir plus tôt que prévu, pour ne pas dire immédiatement. Nous nous sommes mis en route ce matin et pensons être à la maison en début d’après midi vendredi.
De cette façon, si jamais un pépin de santé, accident ou malaise quelconque nous forçait à se rendre dans un hôpital ou une clinique médicale, nous y rencontrerions sûrement un achalandage exceptionnel de contagieux ou de pseudo contagieux ce qui ferait grimper le risque de contacter l’infection. De plus, en tant que citoyens étrangers je doute que nous serions considérés comme une clientèle prioritaire.
Bref, pour éviter les soucis… un retour au bercail rapide s’impose.
Tout comme toi Paul, mon propos plus haut ne tient plus. Je ne renie pas la radiographie du moment à ce moment, mais vrai que ça évolue à la vitesse grand V. Au surcroit, je constate autour de moi que nombre d’américains sont encore dans le déni. Quand ils se réveilleront bientôt comme leur président il y a quelques jours, il sera trop tard, mais nous aurons déjà quitté pour trouver refuge dans un Québec qui est largement en avance sur son voisin du Sud réussissant fort bien malgré la menace toujours présente. Nous n’avons pas encore trouvé de point de chute au Québec où plusieurs régions sont encore enneigées, mais les régions de Montréal, du Suroit ou de l’Estrie pourraient déjà nous dépanner avant de rentrer dans la région de Québec. Nous sommes confiants que les conditions météo seront bonne complice sans obligation d’hiverniser le VR. Nous quittons au début de la semaine prochaine. Bonne route…
Pour ceux qui sont »full timer », j’ai vu sur un regroupement de FB de consulter le site de Camping Québec. Il y plusieurs campings ici qui ont pris les devants et ouvert plus tôt pour répondre à la demande des »snowbirds » de retour.
J’oubliais… Vous êtes relativement chanceux, en consultant le site de Météo Média, la température est très favorable pour les 2 prochaines semaines ici. Pas comme en Floride mais pas comme au Pôle Nord non plus… Inutile d’hivérisé le VR
Et surtout a tous les snowbirds n’oubliez pas la quarantaine en rentrant au pays par souci pour les autres quebecois. Merci. Meme si on a pas de file d’attente chez les detaillants de chasse et peche, on a tout de meme des moyens d’abattre l’ennemi.
Content Paul que tu sois sur le retour même si c’est pas de gaité de cœur. Compte tenu de la situation aggravante, je trouve que la raison et la sagesse domine contrairement à tes commentaires de dimanche dernier lourd de conséquences qui encourageaient presque de demeurer en Floride, c’est là que je n’étais pas d’accord avec toi car tes commentaires pouvaient nettement influencer tes lecteurs.
Un lecteur assidu.
JC Bélanger
D’accord avec Bélanger J C
Comme le disait le gars : « seul les fous ne changent pas d’idée ». La situation évolue à vitesse grand V d’un jour à l’autre. On nous montrait à la télé pas plus tard qu’hier ces jeunes ados du spring break regroupés par milliers sur les plages de Clearwater. Invincibles, insouciants, tout souriants, verre de bière à la main sous le chaud soleil de Floride. Ils semblaient nous dire: « Il est où le problème? »
Étant snowbird en VR en Floride, je sais comment la température, la chaleur, la verdure, l’amour de ce mode de vie nous envoûtent et nous transportent parfois dans un monde parallèle loin de la réalité quotidienne des gens qui habitent la région.
Vouloir mettre toutes les chances de son côté pour sauver sa vie et ne pas mettre en danger celles des autres implique parfois de renoncer à la fête sur la plage ou encore reprendre à contrecœur la route vers le nord quitte à malheureusement devoir hiverniser son VR.