Corvée
Il est une chose dont je m’ennuie du temps où Michelle et moi étions nomades et qui est devenue une corvée. Ne vous triturez pas les méninges pour rien, je vous le dis tout de suite. Il s’agit des préparatifs liés à un départ.
Auparavant, peu importe la saison, jamais nous n’avions à quitter la maison pour emménager ailleurs puisque, grâce à ses roues, celle-ci nous suivait partout. Aujourd’hui, nous devons composer avec deux modes de résidence diamétralement opposés. Pour compliquer le tout, cet automne, un autre élément ajoute une difficulté de taille au problème. D’ici le moment du départ, nous aurons à peine quelques jours pour découvrir et nous familiariser avec notre nouveau très petit véhicule récréatif et déterminer comment aménager et bien utiliser tous les espaces pour y ranger bagages, provisions et effets personnels.
Heureusement que Michelle a de cette tâche une perception diamétralement opposée à la mienne. Dans son esprit orienté «cocooning», personnaliser l’intérieur du nouveau VR apparaît comme un défi stimulant. De mon côté, cette corvée est perçue comme un casse-tête dont je voudrais bien me passer. Cette différence entre elle et moi explique pourquoi, ayant toujours laissé la responsabilité d’aménager nos domiciles à Michelle, j’ai toujours prétendu habiter chez ma femme. N’allez pas croire pour autant que pendant qu’elle s’affaire à rendre notre nid confortable, je me tourne les pouces. Loin de là!
Un peu à la manière d’un déménagement, la bascule d’une vie sédentaire – comprendre dans un habitat traditionnel – à une vie d’errance impose à chaque rupture une remise en question d’un certain nombre de choses normalement prises pour acquises. De celles-ci, il en est une qui prend véritablement une allure de cauchemar: déterminer le moyen idéal pour garder le contact avec nos proches et notre milieu. Comment choisir le forfait téléphonique pour textos, appels et donnés répondant le mieux à nos besoins tout en offrant un rapport qualité/prix intéressant.
J’ai souvent l’impression qu’autant les sites web des compagnies de téléphones que leurs employés – eh oui, avec beaucoup de patience, on réussit parfois à parler à un humain après avoir traversé de multiples boites vocales – utilisent un jargon incompréhensible. En comparaison, trouver son chemin dans la pire des jungles serait aussi simple que sur une autoroute.
Partir pour longtemps m’amène également à regarder du côté des avancées technologiques en matière de GPS. Bien qu’aujourd’hui, ces petites machines soient rendues à maturité, il est de petites nuances qui peuvent faire toute une différence dans les services qu’ils peuvent nous rendre.
J’adore tout ce qui est techno et je dois continuellement freiner mes envies à cet égard. Heureusement, ma fonction de rédacteur en chef de Camping Caravaning me fournit l’excuse idéale pour justifier mes excès de bidules électroniques. Il faut bien que je me tienne au courant des nouveautés si je souhaite répondre intelligemment à ceux qui me posent de questions. Voilà pourquoi j’ai commandé le plus récent modèle de GPS de la firme Rand McNally, le RVND 7732 LM, mis sur le marché il y a peine quelques jours. L’ayant reçu vendredi après-midi, je l’ai immédiatement déballé, branché et mis en fonction. Il me tardait de vérifier comment il gérait certains éléments propres aux caravaniers, dont la question du propane à bord.
Après avoir demandé le trajet de Longueuil à Trois-Rivières, l’appareil me suggéra de traverser le pont-tunnel Louis-H-Lafontaine et de rouler en direction de l’autoroute 40 direction Est. J’ai alors modifié un paramètre concernant de VR en indiquant que le mien possédait un réservoir de propane trop volumineux pour être autorisé à circuler dans le pont-tunnel. Immédiatement, un avis apparu à l’écran me disant que mon premier trajet comportait une incompatibilité avec mon VR et me suggéra de prendre l’autoroute 20 jusqu’à la 55 et de traverser le fleuve sur le pont Laviolette. Bravo, voilà ce que j’appelle un véritable GPS pour caravanier!
Bien sûr, dans les prochains jours, je vais continuer à me familiariser avec cet appareil et je reviendrai sur le sujet très prochainement, notamment en ce qui concerne les contraintes de hauteur, les points d’intérêt, la qualité de diction…
Les quelques exemples que je viens d’énumérer montrent que mes prochaine semaines seront fort occupées. Suis-je le seul à trouver que partir pour un long périple est exigeant en matière de préparation, d’organisation, de choses à vérifier? Je pose la question à ceux qui, comme moi, se préparent à lever l’ancre pour quelques mois: tout en faisant abstraction de la fébrilité et du plaisir de partir, comment vivez-vous les préparatifs de départ ?
Note : Une adresse courriel a été créée pour permettre à ceux qui souhaitent me soumettre des commentaires ou soulever des point n’ayant pas rapport avec le billet en titre. N’hésitez pas à vous en servir si cela vous convient: plaquerre@campingcaravaningmag.ca
C’est rendu que c’est à l’année que je me prépare à partir. Il n’y a pas un matin où je ne lis pas quelque chose en rapport avec le camping-caravaning-voyage: un blogue, un forum, un site. Pas un matin où je ne vérifie pas un détail sur Google maps, sur un site de Resort, de meteo. Pas un matin où je n’apprends pas quelque chose au sujet d’un VR ou du comment je pourrais améliorer mon VR ou encore de la sortie d’une gugusse électronique.
Sauf que moi, je n’ai pas de prétexte journalistique (petit bonhomme clin d’oeil-sourire), donc je me contente de regarder, de lire, de rêver, jusqu’au départ.
J’ai bien hâte de lire comment votre Michelle vas se débrouiller pour tout rentrer dans votre 17 pieds. Elle ne tient pas un blogue votre épouse?
Hum! est-ce le début de la fin pour vous? Parce que lorsqu’on a trouvé que les préparatifs pour se rendre à notre chalet commençaient à nous peser, on s’est vite rendus compte que finalement c’est le chalet qui avait moins d’attrait pour nous, alors, on l’a vendu. J’espère qu’il en sera pas de même pour vous.
Oups!, avant c’était mon nom qui apparaissait: Estelle. Aujourd’hui c’est celui de mon conjoint Réal Perreault. Tannant les petits changements fait chez-vous…
La préparation du vr est un plaisir bien sur, c’est la préparation de la maison, en essayant de ne rien oublier, qui me rebute de plus en plus, peut-etre le signe qu’on devrait vendre!!!!!
Hier, plusieurs lecteurs ont éprouvé des difficultés à lire mon blogue. Malheureusement, le problème avait été créé par la personne assise sur la chaise devant mon écran. J’avais malencontreusement oublié de décocher une petite case qui réservait la lecture aux seuls membres de la FQCC. Toutes mes excuses à ceux qui se sont vu refuser l’accès.
Tout est maintenant rentré dans l’ordre. Ah la technologie informatique, pas toujours facile à maitriser.
Bonjour
C’est intéressant de voir que dans de nombreux foyers c’est la même organisation, l’une prépare la maison et lui prépare la route, enfin de compte c’est consolant.
Pour ma part, la question des communications est une constante, comment rejoindre et comment être rejoint. Comme d’autres je cherche sur la toile, regarde dans divers magasines, consulte divers blogs, mais je n’ai pas encore trouvé LA solution, alors si vous vous testez de nouveaux gadgets n’oubliez pas de nous en faire part et comme le mentionne un autre commentaire, nous n’avons pas l’excuse et les ressources de tout tester nous même, nous devons nous fier a ce qu’en disent les autres et ma foi j’ai confiance dans votre expertise et jugement 😉
Tout comme « Anadia » ce n’est pas les préparatifs du VR qui causent problème, ça nous aimons car c’est signe de voyage, vacance et/ou dépaysement. C’est véritablement de préparer la demeure principale a être sans vie pour un boute surtout l’hiver.
On pense qu’une fois à la retraite on pourra partir n’importe quand sans avis, et ce n’est pas le cas, faut faire surveiller la maison, déneiger l’entrée, faire garder minou, etc…
Une chance que le plaisir de voyager prends encore le dessus.
C’est effectivement plaisant de demeurer dans notre VR à temps plein car nous n’avons pas cette corvée de préparatifs lorsque nous quittons pour l’hiver mais, comme vous le savez, cette option comporte d’autres limitations. Il faut donc composer avec la corvée des préparatifs si nous désirons faire d’autres voyages en d’autres saisons. Quant aux gadgets électroniques pour rester en communication avec les proches, depuis quelques années maintenant je possède deux téléphones cellulaires canadiens, un cellulaire américain et deux « hotspot » mobiles pour l’internet (l’un canadien et l’autre américain) lesquels sont activés seulement pour la période requise. Skype et Gmail téléphone sont également très pratiques. Personnellement cela me convient très bien. Pour nos déplacements, notre Garmin pour camion nous sert très bien.
Il faut être organisé d’une manière ou d’une autre pour transiger pour quelques mois de notre demeure à notre motorisé.
Il faut se créer nos propres listes de biens à apporter pour ce long séjour, sans oublier de renouveller nos médicaments pour cette longue période, d’aviser notre compagnie d’assurances ainsi que l’émetteur principal de la carte de crédit de notre long voyage et de s’organiser à ce que la demeure principale soit visitée régulièrement.
Que dire des moyens de communications ! Pour nous le plus simple est de se procurer chez Wall Mart un cellulaire USA à très bas prix et son forfait, idéalement pour un an, on peut alors garder le même numéro et toutes les minutes accumulées; tant qu’à l’Internet, on a acheté une carte Mi-Fi que l’on approvisionne mensuellement selon l’utilisation.
GPS: Après avoir eu 2 Tomtom, 2 Garmin et un Rand McNally pour VR (qui m’a suggéré une route non carrossable dans Death Valley et dont le haut-parleur ne fonctionne presque plus), je vais à l’avenir rester avec Garmin dont la qualité et la fiabilité dépasse franchement celle des deux autres.
Téléphone: Tracfone acheté chez Walmart aux ÉU. Pas cher. Une fois endommagé, je l’ai remplacé pour $10 et transféré toutes mes minutes.
HotSpot : Celui de AT&T fonctionne même à Hawaï, d’où j’écris ceci. Meilleur investissement que celui de T-Mobile que j’avais en Floride.
Dix-sept pieds, c’est bon pour les weekends. Faudra penser à y installer un panier à l’arrière ou tracter une petite remorque.
En lisant la revue Camping Caravaning de septembre 2001, je viens de comprendre pourquoi vous avez acheté un (petit motorisé) car il est écrit..Michelle était encore dans la phase Wesfalia; tout ce qui était petit lui apparaissait mignon, maniable et évoquait les emplacements intimes sous les arbres….On vient de découvrir qui prend les décisions importantes
Bonne soirée