Contrôler les effets de l’inflation
Ces derniers jours, un article publié dans le quotidien Le Devoir a causé un certain désarroi sur le forum de la FQCC. Cet article portait sur l’impact de la hausse des prix aux États-Unis, principalement en Floride, sur les « snowbirds ». Comme plusieurs, j’ai lu cet article et je dois dire qu’il ne m’a pas fait beaucoup sourciller.
Tout d’abord, dans l’article signé par Marco Fortier et publié, le 23 mars dans la section « Société » propose une vision très large du concept « snowbirds ». En fait, je dirais même que je ne me suis pas reconnu dans cette classification tellement les allusions citées ainsi que les commentaires recueillis appartenaient à un segment de la société dont je ne fais pas partie.
Immédiatement, en lisant le titre de cet article, « Les «snowbirds» peuvent échapper à l’hiver en Floride, mais pas au coût de la vie », j’ai senti que l’on n’allait pas aborder le sujet sous un angle qui ne concernait pas énormément les caravaniers. Les lignes qui suivirent confirmèrent mon impression.
Peu après que le lien vers cet article fut mis en ligne sur le forum, un membre rétorqua souhaiter, si la situation évoquée s’avérait vraie, lire des commentaires de « snowbirds » caravaniers. À ce membre, je réponds oui, Fortier aborde une situation bien réelle », mais qui ne s’adresse spécifiquement à nous.
Il est vrai que, comme tout citoyen vivant en Amérique du Nord, nous avons tous à composer avec une hausse des prix, que ce soit de la nourriture, du carburant, du logement. Cette contrainte s’applique à tous, que l’on passe l’hiver au Québec, en Floride ou ailleurs.
Là où j’ai vraiment senti que l’article de Fortier ne me concernait pas, c’est que, à la différence des « snowbirds » qui achètent un appartement ou en loue un, il m’est beaucoup plus facile de conserver le contrôle de mes dépenses et d’ajuster mon budget en conséquence. Voilà un élément parmi tant d’autres qui témoigne de la grande marge de manœuvre qui caractérise les voyages en véhicule récréatif.
À l’opposé, le « snowbird » traditionnel, celui dont parle l’article du Devoir, ne dispose pas d’une telle liberté. Il doit continuellement répondre aux caprices haussiers de l’économie sans autre possibilité d’alternative. L’appartement coûte tant, tu le loues ou un autre le fera.
À bord d’un VR, si un établissement de camping se montre trop gourmand, on peut dévier sa route d’à peine quelques dizaines de kilomètres et en trouver un autre plus abordable. Bien sûr, cela demande une certaine souplesse et une capacité d’adaptation, mais les caravaniers sont plutôt à l’aise dans ces ajustements.
Lorsque nous avons franchi la frontière le 1er novembre dernier, Michelle et moi avions pris le pari qu’il était possible de trouver des emplacements pour nous recevoir sans qu’il ait été nécessaire de réserver des mois à l’avance. En ce dimanche matin, nous en sommes dans notre 145e journée de notre périple et nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant.
Certes, il nous a fallu changer de camping plus souvent que les campeurs sédentaires. À l’occasion, en guise de dépannage, nous avons également utilisé des ressources de fortune, mais tous ces compromis n’ont fait qu’ajouter au plaisir de l’aventure.
Nous aussi avons dû composer avec la hausse des prix, mais nous n’étions pas limités dans les choix qui s’offraient à nous comme le sont les « snowbirds traditionnels ». Pour concrétiser un peu plus, sachez que notre moyenne quotidienne, basée sur nos frais de camping, le carburant consommé par notre VR, la nourriture et les restaurants (les quatre postes budgétaires principaux d’un voyage en VR), se situe tout juste sous le 73 dollars américain. Pourtant, jusqu’à maintenant nous avons parcouru plus de 10 000 km et notre remontée vers le Québec n’est même pas amorcée. Plus les jours s’accumulent, moins la moyenne quotidienne a tendance à bouger, que ce soit à la hausse ou à la baisse.
Si nous étions demeurés au Québec plutôt que d’entreprendre ce voyage merveilleux, il est clair que notre moyenne quotidienne serait plus élevée. D’ailleurs, cette réalité, nous l’avons maintes fois vérifiée, notamment en comparant nos dépenses quotidiennes en période estivale. Un des facteurs qui joue beaucoup en faveur des voyages est qu’une fois sorti de notre milieu social habituel, on reprend un contrôle quasi total de notre agenda en matière d’activités sociales.
Alors, ne vous laissez pas toucher par l’article auquel je faisais allusion au début de ce billet et prenez la route pour un long périple, vous pourrez sans doute réduire vos dépenses si toutefois, cela est un de vos objectifs.
Nous sommes chanceux puisque nous sommes des ex-fonctionnaires.
Les trois prochains trimestres annonceront une récession.
La Bourse a chuté depuis 1 an et le sera dans les 2 à 3 prochaines années.
Imaginez le portefeuille de nombreux snowbirds qui doivent vivre de leurs rentes avec le peu de rendement actuel, qui ne sont pas d’ex-fonctionnaires et n’ont pas un travail d’appoint.
Voici l’article en question pour que chacun puisse s’y retrouver: https://www.ledevoir.com/societe/786413/cout-de-la-vie-echapper-a-l-hiver-mais-pas-au-cout-de-la-vie.
Les utilisateurs de VR aussi sont réellement touchés: Les assurances santé, l’entretien et les assurances de son VR, les pièces dont les coûts ont explosés sans parler de l’essence. Mais aussi les parcs qui ont changés des règlements exemple: un propriétaire de vr ne peut plus dans biens des endroits sous-loués son vr et son terrain en son absence. Les terrains de storages sont de plus en plus rare en Floride et naturellement plus cher. Les parcs surtout privés comme la chaîne Wilder où j’ai demeuré plusieurs hivers, exigent maintenant de payer pour 6 mois même si tu n’y demeure que 3 mois. Tous ces changements sont aux détriments des snowbirds mais qui augmentent les profits des entreprises comme aussi les SUN Communities. Mais voyager en VR l’hiver est un mode de voyage qui pour plusieurs même l’inflation galopante n’a pas de réel importance. Personnellement je connais plusieurs snowbirds qui ont vendus ou se sont dirigés vers une autre façon de voyager. Faut dire que la pandémie en a influencés plusieurs en plus de l’explosion des coûts de ce mode de voyages. En regard des condos et tous les frais reliés à ce mode d’hébergement en Floride, c’est encore plus difficile pour biens des proprios qui ne sont pas millionnaires (pancartes de vente sont là pour le prouver). En ce sens l’utilisation des VR pour les mordus demeure plus flexibles en risques car pour les propriétaires de condos, = participation à l’ensemble des frais d’entretien et réparations qui eux aussi ont explosés comme ailleurs mais en fonds US. Un sujet qui n’est pas abordé est la politique et la violence armée qui fait aussi réfléchir dans le pays de l’oncle Sam.
Les caravaniers ayant des équipements de plus de 30 pieds de long auront beaucoup plus de difficulté à se trouver un site de camping en Floride que ceux qui voyagent en Classe B ou en petit Classe C. S’ils veulent se trouver un emplacement au sud de Port Ste-Lucie, le long des côtes, ils doivent réserver dans la majorité des cas, au plus tard pour le 28 février afin de se sécuriser pour l’hiver qui vient. Et les propriétaires de ces terrains ne se gênent pas pour augmenter leurs prix. À Pompano Beach, les augmentations ont été de 8 à 10% pour la saison prochaine. L’offre étant plus limitée que la demande, l’augmentation des prix se poursuivra encore tant que l’équilibre ne sera pas revenu entre l’offre et la demande.
Les commentaires de M Bélanger et M Trudel exposent bien la nouvelle réalité des nombreux snowbirds. Je croirais que leur nombre ira en décroissant dû au coût et au climat social toxique issu de la politique polarisante américaine. Quant à la dépense de $75US /jour qui se traduit environ à $105 Can/jour pour 2 personnes, j’y épuiserais vite mon budget pour revenir demander l’assistance sociale Québecoise
Je seconde les commentaires précédent. Je suis parti en novembre, j’ai communiqué avec plusieurs campings ou resorts, tout est complet pour l’hiver 2023. Heureusement j’avais l’alternative de demeurer à Orlando dans la famille avec le motorisé ou pas.
A la fin février j’ai communiqué encore une fois avec plusieurs campings et pas de place sauf au Breezy Hill pour 22 jours donc à partir du 6 mars au 28. Le 20 je décide que je veux louer pour 2024. Oups pas de place faut être sur la liste, ouin je me place donc en attente en espérant. Je voulais prendre 2 mois mais minimum 3 mois, ok pas de trouble, la demande est 15 janvier au 15 avril, je me croise les doigts. Comme M. Yves Vermette écrit, il y a de la place pour les 30pi et moins, j’ai un 40pi. Je croise les doigt et je vais donner mon nom un peu partout. Aussi le coût de la Floride présentement est très élevé, disons le prix du Québec plus le taux de change qui est trés élevé.