Comportement routier
Avec les grandes vacances qui approchent à grands pas, les questions se rapportant à certaines règles de la route qui me parviennent sont en nette augmentation. Ce besoin de mieux connaître le Code de la route nous révèle des éléments importants.
Le premier démontre combien les caravaniers ont évolué depuis quelques années. Les campagnes de sensibilisation menées par les organismes officiels en place semblent commencer à porter fruit. Je crois aussi que, pour tout ce qu’il a et continue de faire, Camping Caravaning mérite également une mention d’honneur dans cette transformation de nos comportements. Il n’est pas un numéro de ce magazine où ne se trouvent des conseils judicieux se rapportant à la sécurité.
Cette prise de conscience de l’importance que revêt la sécurité routière illustre aussi que les caravaniers — du moins un très grand nombre d’entre eux — sont devenus plus sages dans la façon dont ils se comportent sur nos routes. Mieux encore, le souci qu’ils portent à s’informer témoigne d’un réel désir de respecter le Code de la route. Bien sûr, ce n’est pas demain la veille que les cowboys auront disparu du paysage routier, mais la situation évolue dans le bon sens.
D’ailleurs un des points générant beaucoup de questions en cette période d’affluence de caravaniers sur nos routes concerne les aires de vérification de freins que l’on retrouve juste avant de s’engager dans de longues descentes à forte dénivellation.
En 13 endroits sur le bord de différentes routes, juste avant de s’engager sur la pente, un panneau blanc comportant un cercle vert dans lequel on voit un pied qui actionne une pédale de frein et portant en lettres majuscules le mot VÉRIFICATION, prévient les conducteurs dont le véhicule ou l’ensemble de leur équipage pèse trois tonnes ou plus, qu’ils sont tenus de s’immobiliser sur l’aire de vérification des freins.
Longtemps les caravaniers ont cru que ce message ne les concernait pas, s’adressant uniquement aux véhicules commerciaux. Erreur ! Des caravaniers ayant omis de s’y conformer l’ont appris à leurs dépens. Il est vrai qu’une seconde affiche à l’entrée de l’aire de vérification peut créer une certaine confusion. Celle-ci décrit en peu de mots comment doit se faire la vérification des freins.
Premièrement, elle précise que le conducteur est tenu d’immobiliser son véhicule afin de s’assurer du bon fonctionnement du frein de service. Sans définition de ce concept, on peut supposer que l’expression frein de service désigne le système de freinage présent sur tous les véhicules à qui s’adresse le message. Dans un deuxième temps, le conducteur doit s’assurer du bon fonctionnement du frein de stationnement.
C’est cependant le troisième point qui intrigue plusieurs caravaniers. Celui-ci demande au conducteur d’effectuer la vérification des freins de service et de stationnement prévue dans la ronde de sécurité. Cette notion d’une ronde de sécurité n’évoque rien dans l’esprit d’un caravanier. Deux pictogrammes, montrant un camion de type commercial et un autre de type semi-remorque, portent à croire que ce concept s’adresse spécifiquement aux seuls conducteurs professionnels.
De plus, comme il n’existe nulle part de description de ce que peut être une ronde de sécurité pour véhicules récréatifs, certains caravaniers en arrivent donc à la conclusion que l’aire de vérification des freins ne s’adresse pas à eux. Pourtant, s’ils omettent de s’arrêter et qu’un officier responsable de la sécurité routière s’en aperçoit, ils s’exposent à une amende de 350 $, plus les frais.
Alors, comment déterminer la façon de vérifier ses freins lorsque l’on remorque une caravane ou que l’on conduit une autocaravane de plus de trois tonnes ? Un document officiel de sensibilisation portant le sceau du gouvernement du Québec, publié cette semaine et dont j’ai obtenu copie en primeur, n’apporte aucune précision à cet égard. D’ailleurs, plusieurs phrases de ce billet reprennent des propos tirés de ce feuillet.
Aussi, je suis d’avis que la seule obligation d’un caravanier serait d’immobiliser son équipage sur l’aire de vérification et d’actionner son frein à main pour satisfaire à ce qui est exigé. Par la suite, sans même être sorti de son véhicule, il pourrait reprendre la route, car, si son véhicule s’est immobilisé complètement, cela constitue la preuve que ses freins fonctionnent. Évidemment, même si rien ne l’y oblige, le caravanier prudent profitera de cet arrêt pour vérifier que ses feux arrière, ses clignotants et les témoins de freins fonctionnent eux aussi.
Vous n’oubliez pas d’utiliser l’adresse plaquerre@campingcaravaningmag.ca pour me joindre pour un commentaire ou une question ne concernant pas directement le sujet de la semaine.
Bon matin M. Laquerre,
C’est malheureux que la Loi ne soit pas claire et que se soit toujours de l’interprétation et des déductions. Le vr sont ciblés dans les aires de vérification de frein à cause de leur poid et non pas à cause de leur utilisation commerciale ou privé.
Si vous consultez le guide de Ronde de sécurité (https://saaq.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/publications/guide-ronde-securite.pdf)
vous retrouverez une section qui porte sur les freins électriques et une autre sur les composantes d’attelage. Mais encore là il faut déduire que ça pourrait s’appliqué à notre équipement.
Je pense que ceux qui possède un classe A avec frein pneumatique peuvent s’y retrouver un peu plus dans la section des freins pour autocar.
Pour tous les autres, continuons de déduire et espérant croiser un contrôleur routier qui nous instruira au lieu de nous sanctionner.
Bonne fête des pères…
Avant chaque départ, on devrait tous faire un “circle check” c-a-d faire une vérification sommaire des véhicules, en vérifiant les pneus et les lumières de l’ensemble.
Quant au frein à main, si on l’utilise régulièrement, on sait très bien qu’il est fonctionnel.
Bon matin à tous
dans le guide de la ronde de sécurité les sections 17-18 traite de la vérification des freins électrique et hydraulique, page 117-118-119 point qui devrait être vérifier en plus du connecteur électrique, la vérification du frein électrique si celui-ci fonctionne manuellement
espérant que le tout peut vous aider
lien https://saaq.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/publications/guide-ronde-securite.pdf
C’est certain que plusieurs éléments de cette ronde de sécurité obligatoire concerne les véhicules commerciaux comme les autobus ou les 53′.
De notre côté, vu notre poids même si on est pas commercial cette ronde nous permet de:
1e, se dégourdir les pattes.
2e vérifier la température des pneus et moyeux de roues avec la main.
3e jeter un coup d’oeil sur l’attelage quel qu’il soit pour vérifier si les boulons sont bien en place et serrés. Pas besoin de faire ça avec une clé dynamométrique, juste regarder si les boulons sont bien “accotés” à leur place. Ça m’est arrivé une fois que j’ai remarqué un des boulons qui fixe la sellette dans la boîte du camion avait commencé à lousser.
4e jeter un coup d’oeil rapide sur les composantes comme les auvents, porte de chauffe-eau bicyclettes ou autres pour voir si tout est ok.
Tout ça ne prend que le temps de faire le tour tranquillement du VR.
J’arrête toujours aux stations de vérification des freins et l’inspection décrite ci-haut est faire à chaque plein d’essence aussi.
Ayant été chauffeur d’autobus longtemps, j’effectuais obligatoirement une ronde de sécurité avant chaque départ et aux arrêts des pauses. C’est resté en moi un bon réflexe et j’effectue cette ronde machinalement du véhicule avec ou sans la remorque.
Pendant plus de 25 ans j’ai moi-même appliqué ces lois et règlements, ce que j’ai remarqué, c’est que la mentalité du “système” avait bien changé. Je m’explique, dans les années 90, un accident était un accident, même si on savait qu’une des deux personnes impliquées avait probablement outre-passé un règlement, on se disait que l’accident était une punition en soi. Dans les années 2010, le système a réalisé qu’un accident n’existait pas, mais qu’il s’agissait de collisions évitables. Alors on s’est fait dire d’appliquer la loi, de trouver qui avait outre-passé la loi et appliquer les sanctions, et parfois, se basant sur le Code de la sécurité routière, on pouvait passer aux accusations Criminelles sous la forme de Négligence criminel(toute personne qui en omettant de faire ce que la loi ou un règlement lui oblige de faire). Un cas très médiatisé est celui de cette dame qui a voulu sauver des canard sur la A-30 et a cause la mort de 2 personnes, autre cas, celui de ce pompier de la rive-sud de MTL qui a tué un policier qui faisait une vérification, aucune accusation, parcequ’il n’y avait aucune obligation de changer de voie.Quelques semaines plus tard, la loi du changement de voie a été voté à l’approche d’un véhicule d’urgence. Tous ces règlements sont souvent peu appliqués mais si un accident arrive, attention, ils peuvent déclencher tout un processus judiciaire. Arrêtez donc, faite le tour du VR et n’oubliez pas qu’on vit dans une société du risque zéro.
M. Laquerre, vous touchez dans le vif: le comportement.
Au delà des lois et règlement, le comoportement l’emporte; c’est humain.
Plutôt que d’attendre une 《position》gouvernementale, pourquoi, appuyé par les expériences des divers participants, ne pourrions nous pas élaborer un protocole de vérifications essentielles préalables à une sortie en VR?
L’adage ne dit-il pas: on est jamais aussi bien servi que par soi-même ?
Je suis proprio d’un motorisé de classe A depuis 2001, je suis aussi un abonné de différents forums, qu’ils soient sur ce sujet ou autre et je suis aussi un abonné de YouTube sur lequel je suis (suivre) une couple de camionneurs canadiens.
Ces camionneurs ont installé une “dashcam” ou caméra témoin lors de leurs longs trajets à travers l’Amérique du Nord; on reste surpris de voir le comportement de certains conducteurs automobiles envers ces camionneurs !
J’en ai installé une et je ne souhaite pas montrer aux policiers le comportement de certains automobilistes m’ayant causés un accident…
Un vehicule lourd ( motorise ou autre ) qui roule a 110/120 klm/h, ca devient potentiellement une arme de destruction massive, quelque soit la reglementation. D’ou l’importance de pratiquer la “conduite defensive”, une expression pas tres a la mode quand on observe le non respect des limites de vitesse generalise.
Rouler à 110/120 Km/H avec un VR sur nos routes au Québec et sur certaines routes aux USA c’est courir après de gros problèmes
À mon avis, il n’y a aucune comparaison à faire entre les autoroutes du QC et celles des USA.
Conduire un motorisé à 100-110 KM/HRE sur les autoroutes des USA, c’est plus sécuritaire que de rouler à 80 KM/HRE sur la 20 ou sur la 40, entre Trois-Rivières et Montréal.
Je vous rappelle que les pneus de caravanes ont une vitesse maximale de 105 km et de 115 kmh pour les pneus d’autocaravane.
J’ai vu bien des pneus éclatés sur des caravanes qui m’ont dépassé à haute vitesse…