Comment définir un caravanier
Peu connu au Québec, Chuck Woodbury est un journaliste américain spécialisé dans le domaine du caravaning comptant de nombreuses années d’expérience. Étant moi-même un de ses fidèles lecteurs depuis très longtemps, j’ai eu souvent l’occasion de le croiser et de discuter avec lui dans plusieurs grands salons ou activités se rapportant à notre passion commune.
Au fil des ans, je me suis trouvé plusieurs affinités avec ce type. Comme Michelle et moi, Chuck et Gale, sa compagne, cumulent de nombreuses années de vie nomade pendant lesquelles, il continuait, à bord de VR, d’assumer ses fonctions de journaliste et de rédacteur du magazine électronique RV Travel. Au-delà d’un parcours similaire, nous posons aussi en commun un œil pour le moins critique sur l’industrie du véhicule récréatif, sur la qualité et la diversité de ce qui nous est offert, tout en nous intéressant aussi des aspects sociologiques de la pratique du caravaning.
Alors que plusieurs d’entre vous profitent de leur matinée du dimanche pour lire ce blogue, je fais la même chose pour l’infolettre que publie Woodbury chaque samedi. D’ailleurs, son texte mis en ligne hier et que je vous invite à lire en cliquant sur ce lien posait une question aussi simple que complexe : Qu’est qu’un caravanier ? https://www.rvtravel.com/rv-travel-newsletter-issue-919/.
Bien sûr, le caravaning, tel qu’il se pratique aux États-Unis, s’avère souvent bien différent du nôtre, ce qui impose d’apporter des nuances. Cependant, la question posée dans le titre de son article mérite réflexion.
Je sais, la plupart d’entre vous trouveront inconvenant certains comportements décrits dans de l’éditorial de Woodbury. La réalité qu’il y décrit serait souvent impensable ici. Par exemple, nos itinérants québécois n’acquièrent pas de véhicules récréatifs tout déglingués pour s’en servir de résidence en le stationnant de façon quasi permanente — du moins jusqu’à l’éviction par la police — le long des rues de nos villes et villages. Il n’entre pas non plus dans nos mœurs de vidanger nos fosses septiques dans les égouts pluviaux comme cela se voit dans certaines villes de la Californie. Quoique, l’été, certains imbéciles cèdent à la tentation. Heureusement, la rigueur de nos hivers nous protège de tels types d’abus.
En oubliant les comportements déviants dénoncés dans le texte en référence, je me suis malgré tout reconnu dans d’autres, au point d’en arriver à me demander ce qu’est véritablement un caravanier. J’admets que trouver une définition qui englobe tous ceux qui pratiquent cette activité est une tâche laborieuse.
L’exercice est d’autant plus difficile que, pour un même individu, celle-ci pourra se décliner en plusieurs nuances ou couleurs selon son âge, ses aspirations, ses besoins, son statut familial, social et même sa condition économique. Ainsi, à moins de gagner une somme importante à la loterie, très rares seront les jeunes couples avec deux ou trois enfants en bas âge qui auront les moyens de se payer une luxueuse autocaravane. Plusieurs des plus vieux d’entre nous n’ont pas oublié leurs débuts de caravaniers, à bord une modeste tente-caravane.
Je vous retourne donc la question. Comment définissez vous le mot caravanier ?
J’y vois une certaine différence entre un campeur saisonnier et un voyageur en caravane. Le caravanier va parcourir la province ou le Canada ou les États-Unis. Le campeur saisonnier loue un emplacement pour toute la saison et se déplace très peu avec son VR. Le campeur saisonnier est aussi selon moi celui qui loue un emplacement l’hiver dans le sud et y passe plusieurs mois.
Jusqu’à l’hiver dernier, je me considérais comme caravanière. L’hiver dernier et l’hiver prochain, je serai sédentaire sur un resort en Floride. Cependant au cours de l’été, j’ai voyagé au Québec j’ai donc repris mon titre de caravanière. C’est dire qu’au cours d’une année on peut changer de statut. Ceci est ma propre définition. J’ai hâte de lire d’autres opinions.
Selon moi le caravanier se défini comme une ou des personnes qui se servent d’un VR comme « camp de base » pour voyageur, explorer, parcourir le continent même si en hiver ils s’installent en quelque part dans le sud. Cette « installation » se fait habituellement en visitant certains endroits en descendant.
Un campeur se servira de son équipement quelconque pour s’installer une fin de semaine ou pour les vacances pour profiter de la nature et la tranquillité qu’il n’a peut-être pas chez lui ou pour que les enfants puisent jouer en toute sécurité.
Et un saisonnier, le mot le dit, aura son unité installée en permanence sur un terrain et s’en servira comme « chalet ».
Depuis 12 ans que je fais du camping, ma vision de cette activité a bien changé. Pour moi, c’était clair, blanc ou noir, soit on se promène avec un vr -roulotte-tente et on visite, soit on s’accroche les pieds en vieillissant et on reste dans un camping saisonnier. Cmme dit P.Laquerre, c’est encore le cas au Québec, mais avec l’avènement des média sociaux vers 2005-2010, nous observons une tendance à suivre le chemin tracé par plusieurs américains dans ce domaine, notamment les nomades qui ont tout délaissé pour voyager et travailler sur la route, tel que décrit dans l’article du dernier numéro de Camping Caravaning. Ce qui était presque inconnu autrefois ce voit comme un nouvel horizon à explorer , surtout par les jeunes en manque d’aventure.
Il y a aussi le campeur. qui n’est pas saisonnier, mais pas voyageur. Le campeur se rend sur un terrain de camping et y passe la fin de semaine ou quelques jours et retourne chez-lui. Il peut faire ça tout l’été.
On voit que la question est complexe car il y a une multitude de raisons de posséder un VR.
Pour ma part, je considère un caravanier comme quelqu’un qui se sert d’un VR comme moyen de logement quant il voyage. Un saisonnier, sédentaire ou un déménageur comme quelqu’un qui se sert d’un VR comme une habitation ou un chalet dans un endroit fixe.
Selon Larousse, caravanier; personne qui fait du caravaning
Selon Larousse, caravaning; camping pratiqué dans une caravane
Selon Larousse, caravane; Voiture d’habitation des nomades, des forains et des directeurs et artistes des cirques ambulants. Véhicule de camping à tracter, aménagé pour pouvoir y vivre.
Je me deplace avec mon VR pour aller pratiquer des activites de plein air dans des environnements naturels et y passer du temps. Mon VR est un moyen d’elargir mes horizons pour un weekend ou une saison complete. De plus je n’aspire pas a vouloir un VR plus gros, loterie ou pas. Que suis-je?
Pour nous il y a eu une évolution plus jeunes on allait camper presque à toutes les fins de semaine maintenant on passe 5 mois dans le sud avec et l’été on s’en sert un peu moins
Pour moi le mot caravanier est un genre de vie comme le mot bohème.
Je n’ai jamais été « fulltimer » donc je n’ai jamais été un vrai caravanier dans le vrai sens du mot. À ce jour, mes motorisés ont été un choix et un mode de vie pour voyager en Amérique du Nord depuis 2001; l’hiver, je « snowbirdais » pendant des mois au sud-ouest des USA et je me suis stationné pendant des mois en Floride ces dernières années.
Je ne me suis jamais senti comme un caravanier pure laine et encore moins comme un saisonnier. Depuis un an, j’utilise de moins en moins mon motorisé…
Pour moi un caravanier c’est quelqu’un qui se déplace avec sa caravane , motorisé ou tracté.
Un saisonnier est une personne qui se sert d’une caravane pour s’en servir comme chalet.
Un SnowBird est a cheval entre les deux a moins que ce Snowbird fasse du camping l’été aussi alors selon moi a ce moment il deviens un caravanier tandis que celui qui ne fait que passer 6 mois toujours au même endroit deviens un Snowbird saisonnier.
Si il y aurait des grades a la définition de caravanier , le Full Timer serait en tête de grade , selon moi le Full timer est le top du caravanier.
Les tentes je ne sais pas comment les qualifier sauf peut-être des campeurs tout simplement mais ce ne sont pas des caravanier car ils n’ont pas de caravane.
Pour ma part je me qualifie de caravanier saisonnier car je me promène mais j’ai aussi un terrain saisonnier.
Bonjour M. Laquerre,
Nous vous lisons régulièrement avec attention et apprécions vos textes.
Nous avons depuis juin dernier une Alto 2114 comme la vôtre tractée par un
Santa Fe V6 de 290 ch. chaussé sur 18 po.
J’aurais une question simple pour vous: pour tracter votre Alto, augmentez-vous la pression arrière de vos pneus ou vous respectez l’étiquette de la portière?
Dans mon cas, les 4 devraient être à 33 lbs. selon l’étiquette.
Merci et meilleures salutations!!!