Classe C ou le VR familial
Vous êtes nombreux à m’avoir formulé des commentaires (sur ce blogue ou à mon adresse courriel plaquerre@campingcaravaningmag.ca) sur ma série de billets portant sur les différents types de véhicules récréatifs. Qu’ils soulignent des points positifs ou négatifs, je lis toutes ces opinions avec grand plaisir. À l’occasion, certaines relèvent des éléments auxquels je n’avais pas pensé, d’autant plus que je ne crois pas détenir la connaissance absolue en matière de véhicules récréatifs ni aucun autre domaine d’ailleurs. De grâce, continuez à réagir !
Après l’autocaravane de classe A, le temps est venu de parler de celle de classe C. Jamais je n’ai réussi à trouver une réponse permettant d’expliquer que ce VR soit une classe C et non pas une classe B. Après tout, le gabarit souvent important de cette autocaravane n’est pas si différent de celui d’une classe A. Comment alors le VR de classe B a-t-il pu réussir à s’insérer entre les deux ? La seule explication qui me semble avoir un minimum de sens est qu’au début des années 60, les B furent les tout premiers à connaître un engouement populaire. Souvenons-nous des Wesfalias utilisant une simple fourgonnette Volkswagen. Après vinrent les premiers modèles de Winnebago, à l’aérodynamisme digne d’une boite à beurre, mais d’un volume immense en comparaison des Wesfalia à fleurs. Immédiatement, l’industrie statua que le Winnebago Brave et ses copies deviendraient des VR de classe A tandis que les fourgonnettes aménagées seraient reléguées à la classe B.
Il faudra attendre plusieurs années pour que les véhicules de classe C s’imposent à leur tour. Avant 1996, il se fabriquait très peu de ce type de VR, les consommateurs préférant le volume intérieur que procuraient les classes A. Or, en 96, Ford rehaussa à 6 373 kg (14 050 livres) la capacité du châssis de ses fourgonnettes de série E (comme dans Econoline). Immédiatement, l’industrie du VR saisit l’opportunité pour développer des autocaravanes mettant à profit le Ford E-350 modèle cabine-châssis (un porteur pour employer la désignation européenne).
Le succès fut instantané. Grâce à la polyvalence du châssis de Ford qui permettait de l’utiliser autant comme véhicule commercial destiné au transport, il était désormais possible de fabriquer un VR moins dispendieux que celui de classe A. Présenté comme plus sécuritaire que les modèles de classe A à cause de la présence d’une cabine de pilotage offrant une meilleure protection en cas de renversement, ce genre de VR s’imposa facilement. On disait aussi de lui qu’il était moins gourmand en pétrole qu’un autre de classe A, un argument toutefois fort discutable.
Ne voulant pas être en reste, GMC proposa à l’industrie son célèbre Chevy P30, capable de supporter une charge de 5 670 kg (12 500 livres). En 1999, GMC céda ce châssis à Workhorse et on connait la suite.
À la gamme C se sont récemment ajoutés des modèles qualifiés de C+. Généralement plus gros et plus luxueux, ces véhicules récréatifs sont construits sur des châssis de poids lourds, souvent fabriqués par Freightliner. Ces véhicules à motorisation diesel imposante sont d’ailleurs proposés à des prix oscillant entre 500 000 et près d’un million de dollars. Voilà pour la partie l’historique des VR classe C.
Aujourd’hui, ce type de VR est toujours très populaire chez les caravaniers aimant voyager à plusieurs, particulièrement les familles avec enfants. Ces modèles offrent plusieurs couchages, certains pouvant même accommoder 8 personnes tout en proposant beaucoup de rangement pour les bagages et les provisions.
Pour beaucoup de caravaniers, la cabine de pilotage, plus étroite que le reste de l’autocaravane fait en sorte qu’ils s’y sentent comme dans une automobile, ce qui les rend plus à l’aise sur la route. Malgré cette impression, certains VR de classe C d’entrée de gamme peuvent présenter des lacunes en matière de comportement routier. Heureusement, ces défauts peuvent généralement être facilement corrigés par l’ajout de certains accessoires pouvant les rendre moins vulnérables aux bourrasques latérales souvent causées par le vent ou encore par la rencontre d’un camion-remorque roulant à grande vitesse.
Le VR de classe C requiert aussi un entretien préventif rigoureux, notamment en ce qui a trait aux joints de silicone qui doivent être fréquemment inspectés afin de prévenir d’éventuelles infiltrations d’eau. L’entretien mécanique du moteur, de la boite de vitesse et du train de roulement, des éléments issus d’une production de masse, s’en trouve simplifié et relativement moins dispendieux qu’il ne l’est pour les autocaravanes de classe A. La plupart de ces VR utilisant une mécanique Ford, quand survient une panne, son propriétaire n’est jamais loin d’un concessionnaire pouvant exécuter la réparation.
En conclusion, on peut affirmer que la classe C offre un volume intérieur pratiquement similaire à celui à sa grande sœur, qu’elle peut facilement accueillir plus de passagers tout en étant moins dispendieuse que cette dernière. Les deux étant souvent utilisées par des caravaniers semi-nomades — comprendre aux déplacements peu nombreux — ceux-ci doivent toutefois garder en mémoire que ces autocaravanes sont affectées par une dépréciation globale importante touchant indistinctement les parties mécanique et résidentielle, cela même si les éléments reliés à la motorisation sont beaucoup moins utilisés.
Fin des années ’90 j’ai utilisé des classes C FORD & GMC de 28 à 31 pieds pouvant coucher jusqu’à 6 personnes. J’ai bien aimé la motorisation GMC KODIAC à cause de son puissant moteur Vortec et de sa bonne transmission et de sa solide suspension à lames aux 4 coins du véhicule.
N’oubliez pas que les classes B+ ont fait leur apparition, ce sont en fait des classes C mais sans capucine pour y coucher mais plutôt un espace pour y installer des équipements audio-visuels et du rangement.
Nous sommes nouveau propriétaire (1 semaine) d’un Coachmen Concorde 220 LE 2012, Moteur Triton V10 Ford E 350. Classe C
Nous avons quitter un safari condo 18′ pour se véhicule. Nous avons de la place maintenant, ils nous reste plus qu’à l’apprivoiser et l’entretenir pour faire de super beaux voyages comme nous en avons fait avec le SC.
Je suis bien ouvert aux suggestions, aux trucs et à tout commentaire pour mieux connaitre cette bebitte.
Labineinyugo si jamais tu veux en connaître plus sur le sujet, contacte moi; j’ai des motorisés depuis 1998
Grenou2009@cgocable.ca
Test
Nous avons un Classe C 24 pieds depuis 6 ans. Il est monté sur un sprinter. Nous l’aimons vraiment beaucoup. Cependant, la conduite par grands vents n’était pas toujours évidente. Aussi, il y avait usure prématurée des pneus. L’alignement chez le concessionnaire était toujours faite selon un véhicule normal, sans tenir compte du poids supplémentaire de la partie VR. Pierrôt l’a finalement fait aligner dans un garage de gros camion, vraiment toute une différence! De plus, nous venons de faire changer la suspension pour un Bilstein, on ne l’a pas essayé sur un long voyage mais pour être passés sur une route en construction où il y a trous et bosses, c’est le jour et la nuit! La vaisselle ne voulait plus sortir des armoires!
Le dernier vr que nous avons eu était un cl C usagé de 27pi. Coachmen avec un slide out, Ford V10 que nous avions acheté usagé avec pas beaucoup de millage. Beaucoup de plaisir car il était facile à conduire. Par contre la capucine devait être surveillée contre les infiltrations. Il faut aussi s’habituer aux bruits de toute sorte car c’est un camion et les grincements font partie des voyages. Un frigo dans le slide out peut être source de problèmes à cause des conduits flexibles. Le ford V10 est fiable et c’est de 8 à 10 m/gal. Ne pas oublié de mettre un stabilisateur d’essence pendant le remisage et changer régulièrement le filtre à air.
Nous avons beaucoup aimé ce véhicule mais comme nous ne voulions plus remorqué d’auto, nous avons vendu et acheté une FW de 34pi.en Floride que nous laissons en storage les mois de non utilisation.