Chronique de Floride, 2
Samedi matin, dans quelques minutes, nous allons lever le camp et quitter le Larry and Penny Thompson Campground. Avant de prendre la route, voici quelques observations sur la façon dont notre séjour hivernal se déroule jusqu’ici.
Après cinq semaines passées à Port Orange, au Daytona Beach RV Resort, le 5 février je parvenais enfin à obtenir un emplacement pour un mois au L&P Thompson situé à South Miami Heights adossé au jardin zoologique de Miami. À maintes reprises durant les semaines précédentes, j’avais pourtant tenté sans succès d’y trouver une place, même pour une durée très limitée.
D’ailleurs, le 3 février, lors de mon Xième appel, un employé m’avait annoncé qu’une annulation avait laissé une place vacante pour les 21 et 22 février. Même si j’étais déçu d’une offre aussi minime que tardive, j’avais quand même accepté la proposition que l’on me faisait. Imaginez alors ma joie lorsque deux jours plus tard, je reçoit un courriel me demandant de téléphoner à l’office du camping, car un séjour d’un mois débutant le 6 février venait de se créer.
Pourquoi m’avoir contacté par courriel et me demander d’appeler au camping plutôt que de m’avoir joint directement par téléphone direz-vous ? La raison est on ne peut plus simple pour ne pas dire simpliste. Le comté de Miami-Dade interdit à ses employés de loger un appel vers un numéro de téléphone basé à l’extérieur des États-Unis, ce qui est mon cas. Une consigne vétuste, héritée d’un passé où les appels internationaux entrainaient des frais supplémentaires. Une preuve de plus illustrant combien la bureaucratie peine à suivre l’évolution de la réalité, en cette ère des communications instantanées.
Bref, le 6 février, nous arrivions à Miami. En 2022 ce mois ne compte que 28 jours alors que la périodicité des séjours mensuels en retient 30, le 8 mars marquait donc le jour de notre départ. Cela nous arrangeait bien, puisque ce même jour, nous avions prévu un rendez-vous au Club Naples RV Resort, dans la ville du même nom, avec nos amis dont je vous ai raconté la mésaventure la semaine dernière.
À cause de leur pépin mécanique, ce n’est que mardi en après-midi qu’ils avaient quitté Trois-Rivières espérant atteindre Naples, jeudi en fin d’après midi. Évidemment, leur retard forcé modifia notre propre planification. Heureusement, Michelle et moi pûmes obtenir une prolongation de quatre jours au L & P Thompson. Nous nous sommes donc mis en route pour Naples aujourd’hui samedi en fin de matinée pour réaliser ce qui était habituellement notre souper du 24 décembre. Cette année il affichera donc un retard de près de quatre mois. Qu’à cela ne tienne, mieux vaut tard que jamais !
Ce soir, nous reprendrons la route sans avoir prévu aucune réservation dans un autre camping. Probablement profiterons-nous de l’hospitalité du restaurant Cracker Barrel situé à moins de trois kilomètres du Club Naples RV Resort . Toutefois, si son stationnement affiche complet, nous irons ailleurs dans les alentours.
Voilà une des possibilités que j’apprécie le plus à voyager dans un VR de classe B : son son faible gabarit permet de s’arrêter discrètement presque n’importe où, sans trop attirer l’attention. Dimanche, si nous sommes toujours tout près de Naples, nous en profiterons pour faire quelques courses essentielles, puis nous continuerons notre lente remontée vers le nord en quête d’un nouveau havre où établir notre camp.
Si, au pays des oranges, il est devenu très difficile d’obtenir un emplacement de camping pour quelques jours consécutifs dans un des « State Park » de Floride, il existe encore de nombreux « County Parks » n’offrant pas la possibilité de réserver un emplacement, mais qui appliquent le principe du premier arrivé premier servi. Il suffit simplement de se présenter à l’accueil et de s’enquérir d’une éventuelle disponibilité.
Même si aucune place n’est libre au moment où l’on se présente, en arrivant tôt à l’ouverture de l’accueil, il suffit de donner son nom et ses coordonnées téléphoniques pour espérer, quelques heures plus tard, recevoir un appel annonçant qu’un emplacement s’est libéré suite au départ d’un campeur. À défaut, il faudra revenir le lendemain pour se réinscrire sur la liste d’attente. Une fois admis dans un de ces parcs de comté, il est possible de prolonger son séjour jusqu’à un maximum d’un mois. Certes, cette formule n’est pas parfaite, mais pour peu qu’on en accepte les limites et inconvénients, elle permet de faire d’intéressantes découvertes.
D’ici la mi-avril, j’aurai sûrement eu à quelques reprises l’occasion d’expérimenter cette formule, ce qui me permettra de vous en dresser un bilan et de commenter ces séjours pour le moins imprévisibles.
Les County Parks, on les adore! Il y a quelques années, nous nous étions rendus au E.G. Simmons suite à vos conseils, nous avions adoré! Depuis, nous en avons découvert plusieurs: Lithia Springs, Moss, Magnolia, Kelly, Long Point, Manatee, Jetty, Wickham, Kathryn Hanna Abbey Parks et j’en oublie sûrement! Le seul que nous connaissons et où il est mieux de réserver, c’est Fort de Soto. Si jamais vous en découvrez d’autres, faites-nous en part!
John Prince Park, Lake Worth, sur la côte est.
Autre bonne nouvelle pour vous. Au télé journal du midi, RC annonce que le gouvernement fédéral devrait annoncer demain la fin des tests (tous genres de tests) COVID à compter du 1er avril pour entrer au Canada
J’oubliais… Le passeport vaccinal demeure obligatoire. Rien de plus normal.
Et ne pas oublier de compléter ArriveCan.
WoW j’adore suivre votre périple monsieur Paul!
J’aime beaucoup votre lire. Quand vous dites que vous stationnez discrètement un peu partout, pouvez-vous me donner des exemples? Des rues , des quartiers ? En dehors des Cracker et des Wall Mart.
Nous avons un Safari Condo 2021 Flex de 21 pieds que nous adorons. Nous l’avons eu le 15 février..
Nous revenons de la Floride et nous sommes présentement à Myrtle Beach. Avons eu de la difficulté à avoir un site au State Park de Myrtle Beach.(3 jours).