Il fait beau, il fait chaud. Comme pour tout le monde, l’été au Québec devient une période de « farniente » et de relaxation. Les politiciens sont partis en vacances, ce que certains considèrent comme une sécurité et une tranquillité accrues. De leur côté, les travailleurs n’ont de pensée que pour les vacances annuelles qui débuteront dans quelques jours. Pas surprenant alors que tout fonctionne au ralenti. Même l’achalandage de ce blogue s’en ressent.
N’ayez crainte, mes carnets ne feront pas relâche durant les prochaines semaines. Toutefois, je dois reconnaître que l’été est sans doute la période la plus difficile pour moi d’écrire et surtout de trouver de nouveaux sujets. D’une part, je ne voyage pratiquement pas à l’extérieur comme je le fais durant le reste de l’année. D’autre part, comme c’est sûrement le cas pour vous, le Québec, ses attractions et ses attraits me sont très familiers depuis le temps que je l’arpente en tout sens. Voilà donc pourquoi le titre de carnet estival s’est imposé de lui-même à ce texte. Un peu tout, passant du coq à l’âne, rien de véritablement sérieux quoi ! D’ailleurs, qui voudrait par une si belle température, se torturer les méninges dans les méandres d’un débat philosophique sur la légèreté de l’être ?
Cette semaine, j’ai eu à circuler de l’extrême sud-ouest du Québec, jusqu’à la capitale nationale. Comme chaque fois que j’ai à me déplacer, je regarde, de région en région, la fluctuation des prix de l’essence. D’un endroit à l’autre, beaucoup d’écarts difficiles à comprendre. Bien sûr, les grandes agglomérations ajoutent au prix de détail, une taxe supplémentaire pour aider au financement du transport en commun, mais ailleurs, les variations persistent. Comment se fait-il que dans certaines villes le carburant diesel se vende moins cher que l’essence régulière alors que dans d’autres on constate le contraire ? Mystère et gros dollars !
Lorsque l’occasion se présente, j’aime bien arrêter à la station Le Tournesol opérant sous la bannière Couche-Tard — Irving, sortie 145 de l’autoroute Jean-Lesage (20). J’ai souvent remarqué que cet endroit affichait un prix inférieur aux autres postes d’essence, cela avant même de profiter de l’escompte de 2% à laquelle me donne droit ma carte de membre FQCC.
Même le spécialiste des autoroutes, Flying J, situé à sept kilomètres seulement de cette station (sortie 152) peine à soutenir cette concurrence en matière de bas prix. D’ailleurs, en soirée jeudi soir, l’essence se détaillait à 1,299 $ au Flying J contre 1,209 au Tournesol et cela toujours avant l’escompte FQCC. Par contre, de mémoire, le carburant diesel était à 1,269 $ aux deux endroits.
Même si ma préférence va toujours au Couche-Tard — Irving de la sortie 145, il est évident que celui qui a conçu l’aménagement de la disposition des pompes n’a jamais conduit un véhicule récréatif de sa vie. Je peux vous assurer que de faire le plein de diesel alors que l’on remorque un youyou derrière une autocaravane exige passablement d’habileté quand vient le moment de quitter la pompe.
Aujourd’hui, des amis grands routiers qui, il a trois jours encore se trouvaient au Texas viennent nous rendre visite. Cette occasion rare m’a obligé à laisser tomber ce que nous avions prévu de faire par cette belle journée.

Normalement, nous aurions fait le trajet vers Saint-Anicet ou les promoteurs du projet Village Royal, ce magnifique parc pour autocaravanes de classe A organisent un événement intéressant avec exposition d’autocaravanes provenant de Horizon Lussier, spectacle et animation. Un emplacement témoin a également été aménagé sur le terrain pour donner une juste idée de l’allure qu’aura ce parc haut de gamme. De plus, on m’a informé qu’aujourd’hui, tout nouvel acheteur obtiendra deux primes de belles valeurs : un cabanon de 12 pieds sur 16, avec raccordement eau — égout et doté d’une entrée électrique de 225 ampères ainsi qu’un emplacement au quai de la marina. Pour les amateurs qui aiment conjuguer VR et bateau de plaisance, voilà sans doute une des meilleures offres de l’été.
Une petite chronique sur les bateaux gonflables? Principalement si le coeur vous en dit sur les dépositaires du Québec et Canada.
Il y a toujours une prime pour se loger dans un endroit haut-de-gamme. Le prix élevé nous assure de ne pas fréquenter les BS/HLM, pour faire référence à une autre partie de votre carnet. Il devient alors facile d’offrir le cabanon en prime pour faire de la pub. Le cadeau est largement couvert par la prix demandé.
Le projet semble intéressant, mais pas parce qu’il serait une aubaine! Je crois qu’il offrira un luxe élégant et douillet à ceux pour qui le prix ne constitue pas un sacrifice.
Concernant les prix du carburant, c’est la loi de l’offre et de la demande qui prédomine.
Tant qu’il y aura une forte demande, les prix demeureront élevés.
Donc dans les grosses villes la demande est forte et dans les régions éloignées ce sera la rareté qui influencera.
Le consommateur sera toujours perdant !