Carnet de voyage 9
Aux État-Unis, il existe deux Florides. On connait particulièrement bien celle qui, hautement médiatisée, fait rêver de plages sablonneuses, propose mille activités à la façon Disney et fait miroîter des propriétés hors de prix. Il en est cependant une autre, plus négligée par les agences de voyages et les dépliants touristiques, mais qui gagne à être découverte.
Il y a deux semaines, alors que j’avais quelques jours à perdre avant de me rendre à Louisville, Michelle et moi nous somme attardés pour explorer une région que, les autres années, ne faisions que traverser rapidement. Homossassa, cela vous dit quelque chose ?
Située à un peu plus de cent kilomètres au nord de la baie de Tampa, sur la côte ouest de l’État, cette ville nous plonge dans la Floride profonde. Partout, la végétation et les cours d’eau évoquent les bayous de la Louisiane. Ici, nous sommes dans le royaume du lamantin. De nombreuses entreprises proposent d’ailleurs des ballades en bateau pour aller voir de près la grosse vache de mer sans malice. Certains offrent en plus la possibilité de nager en apnée avec ces mammifères.
Nous sommes bien loin de Disney World où l’on devrait se contenter de visionner un film à faire pleurer racontant l’histoire d’un bébé lamantin à la recherche de sa mère, sans doute déchiquetée par l’hélice d’un gros yacht appartenant à un milliardaire très méchant.
Homossassa incarne vraiment «The Real Florida ». Les demeures, comme les gens, y sont modestes et sans artifices ostentatoires. Des gens simples qui préfèrent aller à la pêche dès qu’ils en ont l’occasion plutôt que de fréquenter les tapageuses boîtes de nuit de Miami. Le rythme lent et la tranquillité des lieux conviennent beaucoup mieux aux canots et aux kayaks qu’aux hors-bord bruyants. Voilà ce qui attire les visiteurs à Homossassa.
Même les terrains de camping reflètent à leur façon, la simplicité locale. Proche des terrains comme les aime au Québec, avec des arbres, de la pelouse et des cours d’eau à proximité, ils sont souvent plus abordables que les « RV Resorts » asphaltés et bétonnés situés plus au sud. Avec la carte Passport America, Le Turtle Creek, où nous avons séjourné quelques jours, se contentait de 16,30 $ par nuitée. Trois services, le câble et un voisin dont le routeur n’était pas protégé, avouez que c’est une aubaine.
Finalement, sachez qu’il existe aussi un State Park tout près, le Homossassa Spring que nous nous proposons d’essayer dans un prochain voyage. Il faut bien se garder de la nouveauté pour plus tard.
Tout à fait mon style. D’ailleurs pour notre prochain séjour en mars-avril nous nous dirigeons vers de genre de camping: state park, county park. Par contre il faut penser à faire des provisions et oublier la conection Internet, à moins que… voisin ou antenne!
Suis allée voir ce site où il en est question
http://www.campclubusa.com/campgrounds/search_details.cfm/ccid-14680/location-Homosassa%20Springs-FL-campgrounds/name-Turtle%20Creek%20Campground/
et c’est écrit Maximum deux jours. Ils veulent probablement dire minimum 2 jours?!!