Carnet de voyage 3
Finalement, ce vendredi, nous sommes parvenus à quitter St. Augustine. Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois, c’est la même chose. Jour après jours, nous renouvelons notre emplacement comme par crainte que la chaleur et le soleil n’existent qu’à cet endroit. Peut être est-ce aussi pour vraiment marquer la rupture avec l’automne québécois.
Cette année, en Floride, chaleur et soleil semblent installés en permanence, du moins depuis notre arrivée. Effet du hasard, El Niño, peu importe, on en profite avec joie. Bien sur, en fin de journée l’humidité grimpe à plein régime, notre caravane avec ses grandes fenêtres devient alors un véritable four. Cela ne fait que nous inciter à vivre plus à l’extérieur, sous l’auvent, à la recherche d’une petite brise ou encore à aller faire une ballade en Jeep, la capote baissée.
La température qui sévit ici met en relief une différence fondamentale entre les Québécois et les États-uniens. Les gens de chez nous aiment vivre à l’extérieur, ce que nos voisins semblent moins apprécier. Nos compatriotes voyageant aux États-Unis seront sans doute d’accord avec cela. Sur un terrain de camping, lorsque des personnes soupent sous l’auvent, il y de fortes chances qu’ils soient Québécois. Faut-il y voir une réaction aux longs mois d’hiver où le froid nous confine à l’intérieur ? Je ne le sais pas et je laisse cette question aux spécialistes du comportement. Je me contente de constater ce fait.
Pour illustrer cette différence, je prends mes deux voisins de terrain immédiats. D’un côté, une jeune famille dont le père part tôt le matin pour aller travailler, laissant la mère à la caravane avec trois jeunes enfants. Toute la journée, la porte de la caravane demeure close, aux fenêtres, les stores sont fermés. Il m’aura fallu trois jours pour m’apercevoir que seul le père était parti, tant la caravane semblait vide.
Sur notre droite, une autre caravane avec les stores fermés. Stationnée devant, une camionnette devient le seul indice que celle-ci n’est pas en remisage. Chaque matin, un homme sort, part sa camionnette pour aller jeter un sac de déchets dans le conteneur à l’entrée du camping, une balade d’environ 150 mètres, revient, stationne son véhicule et retourne dans son cocon. Jamais les stores ni les fenêtres ne s’ouvrent, l’air climatisé fonctionne sans arrêt.
Depuis des années que j’observe ce phénomène, je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui incite des gens à vivre ainsi. Comment peut-on s’enfermer dans un espace aussi restreint et garder porte et fenêtres closes, les stores fermés sans déprimer ? Si vous pouvez expliquer un tel comportement, j’apprécierais grandement que vous me partagiez votre connaissance.
Bonjour M. Laquerre, pour debuter, laisser moi vous dire que l’ete dernier, je suis passe au camping Val Jalbert la semaine suivant votre passage la-bas et, le Monsieur avec qui vous avez fait l’evaluation de votre antenne tele et son epouse (ne me souviens malheureusement pas de leur nom) nous les rencontrons regulierement lors de nnotre passage annuel a ce camping…
«pour revenir au comportement etrange de nos voisins Americains sur les terraains de camping, nous avons mon epouse et moi fait la meme observation. Ce comportement est observable hiver comme ete, puisque plusieurs Americains, souvent d’un age certain, viennent passer l’ete dans les etats de la Nouvelle-Angleterre egalement, et gardent ce comportement etrange…
Il est possible que ce gens ayant a vivre dans un pays possiblement au climat plus clement et, ou dans des etats du Sud, n’aient jamais pu s’habituer a supporter la chaleur et le soleil 2 a 3 heures de suite. Aussi ces Americains sont des passionnes de Television, de soap et d’emissions tele comme les Oprah de ce monde…
Lorsqu’ils sortent a l’exterieur, ils nous parlent mais jamais tres longtemps meme si nous sommes bilingues…ils nous saluent allegrement mais sans plus..
Pour notre part, nous avons un recepteur tele satellite sur notre motorise mais nous ne nous en servons que pour ecouter les nouvelles le temps venu. La difference est peut-etre la…
voila ma petite reflexion sur le sujet
Mes salutations
Sylvain Ellefsen