Brèche à la frontière
Hausse des cas de contamination, confinement, frontières fermées, manifestations, thèses complotistes, depuis le début de 2020, jamais une année ne fut autant remplie de mauvaises nouvelles. Si cela continue ainsi, le 31 décembre, je verrais bien que le titre du Bye Bye soit remplacé par FOUT LE CAMP 2020. Il me semble que cela soulagerait tout le monde.
Malgré tout, il existe de petites, très petites, éclaircies apportant un peu d’espoir à certains caravaniers. Ainsi, bien que la frontière qui nous sépare de nos voisins risque de demeurer fermée encore longtemps, j’ai appris qu’il était possible à certains caravaniers de se rendre à bord de leur véhicule récréatif au pays de l’oncle Donald (une blague qui, je l’espère, deviendra caduque dans très peu de temps).
On savait déjà qu’il était possible de se rendre aux États-Unis sans trop de problèmes par la voie des airs, mais cela était beaucoup plus compliqué par voie terrestre. Officiellement, seuls les déplacements d’affaires semblaient encore trouver grâce auprès des agents des services frontaliers.
Or, cette semaine alors que je discutais avec une personne gérant un terrain de camping en Floride, j’ai appris qu’il était relativement facile pour les caravaniers québécois de se déplacer vers leurs quartiers d’hiver. Cependant, seulement à une catégorie bien précise de caravaniers pouvait profiter de cette ouverture, peu importe le type de leur VR.
Contrairement à que pourrait le laisser croire une information de type Facebook, la frontière n’est pas d’une étanchéité absolue, l’interdiction s’accompagne de plusieurs nuances et permissions. Ainsi, pour la traverser, une personne possédant une propriété ou des biens aux États-Unis peut alléguer qu’il lui faut s’y rendre au sud pour s’assurer de l’intégrité et de l’entretien des lieux.
Cependant, il semble que cette mesure puisse aussi s’appliquer aux caravaniers ayant signé un bail à long terme — généralement deux ans — pour ce que nos voisins désignent comme un emplacement amélioré « super site ». Mon contact m’a indiqué que présenter le contrat de location à l’officier de la frontière serait suffisant pour leur autoriser l’accès au territoire étatsunien.
Évidemment, arrivés à destination, ceux-ci devront composer avec les risques externes de l’environnement où s’effectuera leur séjour. Après tout, si l’on fait exception de la température, vivre les prochains mois en zone rouge au Québec ou en zone rouge en Floride, au Texas ou en Arizona n’est pas si différent. Tout repose alors sur une appréciation personnelle de son niveau de tolérance au risque.
Je connais des nomades, dont le VR constitue la seule résidence, qui pourraient bien être intéressés par cette opportunité. D’ailleurs, on m’a rapporté que certains d’entre eux ont déjà entrepris leur migration annuelle. Pour ma part, n’étant pas locataire à long terme d’un site amélioré, je passe mon tour pour cette année.
Sous un autre angle, il semble bien que les campings situés en Floride et ailleurs dans le sud des États-Unis ne redoutent pas trop la baisse de l’achalandage venant du Canada, car les Américains ont pris la relève. Même que l’on m’a dit que cela présentait une belle opportunité pour les Québécois ayant loué un emplacement amélioré.
La demande est en effet tellement forte que certains campings proposent à nos concitoyens de sous-louer leur emplacement pour un montant supérieur à celui déjà déterminé dans leur bail. De cette façon, ils conservent leur terrain qu’ils pourront reprendre le temps venu tout en s’assurant d’un revenu d’appoint non négligeable.
Boff, la frontière est une vraie passoir autant un coté comme de l’autre, il suffit de payer un transporteur qui va traverser votre vr aux douanes au Vermont ou encore a Plattsburg et de prendre l’avion (vol nolisé a partir de St Hubert) et le tour est jouer. Cet été en Gaspésie j’ai vu de mes deux yeux des campeurs avec roulotte provenant de la Floride, il sationnait sa voiture de reculon afin que l’on ne voit pas sa plaque.
Comme vous dites : »Tout repose alors sur une appréciation personnelle de son niveau de tolérance au risque ». Personnellement, mon niveau de tolérance au risque n’est pas très élevé. Si je devais attraper la Covid, je préfère être ici qu’en pays étranger. Il faut dire, que je ne déteste pas l’hiver tant que ça, car j’y pratique plusieurs activités, telles la motoneige, le ski de fond, ski alpin et raquette. De plus, je demeure dans une région avec de grands espaces et relativement calme en ce qui concerne la covid. Je vais faire mes commissions et l’épicerie sans inquiétude en respectant les règles. Finalement, je ne suis pas « full timer » et je me sens bien dans notre maison.
Au cours des derniers hivers, j’ai beaucoup aimé pouvoir profiter de la chaleur, des plages et des parcs de la Floride de décembre à mars. Cette année, j’ai le choix de me désoler à cause de la covid ou au contraire être heureuse en retrouvant ce que j’aimais des hivers au Québec.
Bien dit ‘Estelle’, je partage votre opinion. On est bien chez-nous ne serait-ce que pour nous resourcer.
En effet Estelle, je suis de ton avis, je suis heureux que certains puissent se rendre dans leurs maisons mais ma tolérence aux risques est disons le très faible surtout aux USA, je vais regretter au max le soleil cet hiver 🙁 mais il y aura d’autres temps pour en profiter.
Bon hiver à tous!
De tous ceux et celles que je connais pour qui c’est plus difficile, ce sont les « full-timers » qui n’ont ni famille ni tant d’argent pour pouvoir se payer un loyer (encore faut-il le trouver) de plus de 500$ par mois. Et si en pllus, ils n’ont plus de vêteents d’hiver depuis belle lurette…
Mais j’ai vu beaucoup d’entraide entre VRistes. Comme toujours.
Rien sur votre avenir? 🙂
Dernière nouvelle du 19 Octobre 2020 … https://www.lapresse.ca/actualites/national/2020-10-19/frontiere-canado-americaine/la-fermeture-prolongee-jusqu-au-21-novembre.php
Malheureusement l’information que la frontière est ouverte si vous avez une maison en Floride n’est pas dans la liste que le gouvernement américain a publié dans son décret. Vous devriez rétracter l’information reçu d’un citoyen américain en plus.
Voici la Vrai liste des voyages essentiels.
https://www.federalregister.gov/documents/2020/04/22/2020-08650/notification-of-temporary-travel-restrictions-applicable-to-land-ports-of-entry-and-ferries-service
Robert Gauthier,
Je suis très réticent à modifier ce que j’ai écris dans ce billet. Tout d’abord, la directive à laquelle vous faites référence prévalait pour la période du 21 mars au 20 mai :
These restrictions go into effect at 12 a.m. Eastern Daylight Time (EDT) on April 21, 2020 and will remain in effect until 11:59 p.m. EDT on May 20, 2020.
Secundo, un peu plus loin, on précise également que cette directive peut être amendée en tout temps selon les conditions et orientations gouvernementales. Or, au début de sa promulgation, nos gouvernements respectifs devaient composer avec de nombreuses variables pas très définies. L’urgence d’intervenir au plus tôt pour couper une possible chaîne de transmission fit en sorte que, par la suite, de nombreux assouplissements furent apportés à la version initiale.
Évidemment, toute personne se trouvant dans la situation que j’ai mentionné dans le billet en titre serait avisée de vérifier auprès du poste frontalier sur le degré de tolérance qui est accordés aux caravaniers devant se rendre en Floride ou ailleurs afin de veiller à la sécurité et l’intégrité de leurs biens.
Le texte est renouvélé et est toujours pareil.
Voici ce que je vous ai dit sur le forum de la FQCC
Je peut vous donner celle qui date de ce mois-ci qui termine le 21 octobre , elle est renouvelé à chaque mois
https://www.federalregister.gov/documents/2020/09/23/2020-21020/notification-of-temporary-travel-restrictions-applicable-to-land-ports-of-entry-and-ferries-service
et N’oubliez que si vous êtes refusé et devez retourner au Canada, vous devez vous mettre en quarantaine 14 jours, cela à bien été confirmé
Après avoir fait demi-tour, Colette Mersy se présente alors à la guérite canadienne. Et là, surprise : le douanier exige qu’elle rentre chez elle et respecte une quarantaine de 14 jours, sans sortir.
« Il m’a dit : à partir du moment où vous avez franchi le poste canadien, vous êtes considérée comme étant sortie du pays. »
Je ne suis pas entrée aux États-Unis. J’ai frappé à la porte des États-Unis et on m’a dit non, vous ne pouvez pas entrer.
Colette Mersy
Pensant être victime d’une erreur d’interprétation, la Montréalaise appelle l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), qui lui confirme qu’elle doit bel et bien respecter 14 jours d’isolement.
Les pneus d’hiver sont sur le VUS. On demeure ici pour le moment. Rendus fin janvier, on révisera les conditions. J’attend que l’Oncle Donald soit évincé de la Maison blanche – trop de »patriotes » mieux armés que nos militaires! On serait dans une bulle dans notre maison mobile – et j’aimerais bien installer les trois fenêtres qui restent à faire. D’un autre côté ça pourrait être un peu »platte » si nos amis canadiens ne sont pas là…