Boondocking certes, mais où?
De plus en plus, les caravaniers recherchent des lieux où établir un camp provisoire qui soit gratuit. Plutôt que de conclure qu’il s’agit d’individus radins à qui il répugne de dépenser leurs précieux dollars pour un emplacement dans un camping organisé, je vois dans ce phénomène souvent désigné sous le vocable « boondocking » la recherche d’une plus grande liberté.
Ce faisant, les caravaniers montrent qu’ils ont bien assimilé les concepts mis de l’avant par les constructeurs de véhicules récréatifs. En effet, leurs publicités, qu’il s’agisse d’affiches ou de commerciaux conçus pour la télé, montrent rarement des véhicules récréatifs alignés en rang d’oignons sur un terrain de camping aux emplacements étroits.
Au contraire, presque toujours, les VR sont savamment placés dans des lieux reculés où le contact avec les grands espaces et la nature semble à son zénith. Pour illustrer l’isolement de ces endroits, on a recours à de nombreuses prises de vue panoramique, faite du haut des airs. Tout cela pour jouer au maximum sur le désir du consommateur de se retrouver dans un paysage calme et isolé qui lui permettra de rompre avec le bruit, la circulation et la proximité des voisins qui composent son quotidien. Et ça marche !
La soif de se retrouver au milieu de nulle part et de renouer avec une vie simple se heurte toutefois à de multiples contraintes dans la réalité. D’une part dénicher des lieux vraiment sauvages s’avère de plus en plus difficile et, lorsqu’il y parvient, le caravanier a souvent l’impression d’être un imposteur et éprouve un sentiment d’insécurité. Je passe sous silence toutes les règlementations et les pressions de certains milieux pour limiter ou interdire cette pratique.
Il existe pourtant plusieurs endroits permettant d’assouvir ses besoins de tranquillité et de solitude. Je pense ici aux terres publiques appartenant à la collectivité dont nous faisons partie. Il faut toutefois être capable de les trouver et distinguer ce qui est une terre publique d’un lot privé. Cela est généralement souvent assez compliqué, surtout pour un urbain habitué à ce que chaque parcelle de terrain appartienne à un individu ou une entreprise.
Curieusement, nos voisins qui habitent pourtant un pays valorisant au plus haut point la propriété privée sont plus ouverts à faire connaître les terres publiques que l’on ne l’est ici. Aux États-Unis, environ 30 % du territoire appartient à l’État. Sans doute par souci de faire prendre conscience à leurs citoyens que ces terres sont à eux, il existe plusieurs sites officiels permettant de les répertorier et de les localiser.
Ainsi, récemment, j’ai découvert une appli permettant de trouver de tels endroits. Il suffit de la télécharger sur un téléphone intelligent ou une tablette électronique pour voir exactement les limites de ces lieux tant prisés par la communauté des caravaniers. L’idée m’est venue de vous en parler parce que, maintenant que les vacances d’été tirent à leur fin, plusieurs vont commencer à préparer leur périple d’hiver. Cet outil, qui ne coûte que 3,49 $ sur l’AppStore, peut donc leur être fort utile. Il suffit d’inscrire les mots suivants U.S Public Lands pour y accéder.
Une fois téléchargée, on peut l’utiliser sans qu’il soit requis d’avoir un accès internet permanent.Toutefois, lorsqu’il est connecté, le caravanier pourra, en temps réel, connaître sa position exacte ce qui lui permettra de vérifier qu’il est bien sur une terre publique dont les bornes apparaissent sur son appareil. À noter que seules les terres publiques d’une superficie supérieure à 2,6 km2 sont répertoriées.
Une déclinaison sous plusieurs noms (BLM, US Forest Service, National Monument…) permet de déterminer l’autorité de laquelle elles dépendent et un code de couleur, indique le statut de chaque emplacement. Les différentes désignations peuvent également être utilisées pour raffiner la recherche. Certes, la majorité de ces terres se retrouvent surtout dans les états de l’Ouest, mais il est aussi dans l’Est et le centre du pays.
Au Canada, on les appelle les terres de la couronne qui ne sont presquement pas utilisables gratuitement comme aux USA; elles sont sous contrôle provincial.
En Ontario et au Nouveau-Brunswick, il est encore possible des utiliser tandis qu’au Québec, le Ministère des Ressources naturelles en ont le contrôle via les MRC et presque impossible des utiliser gratuitement.
Je suis entièrement d’accord avec votre définition de boondocking, de beaux endroits dans la nature. Par contre je crois que beaucoup de caravaniers confondent ce mot avec l’arrêt dodo Walmart.
Pour ma part, je préfère parler de «camping urbain» ou de «camping furtif»!
En voyage et en transit entre des parc provinciaux, des «state parks» ou des campings accueillants pour les voyageurs que nous sommes, nous faisons souvent halte le soir dans les endroits suivants: à l’arrière d’un office de tourisme ou d’un édifice gouvernemental, dans une cour d’église ou un stationnement d’hopîtal ou de clinique médicale, dans un Flying J ou un Cracker Barrel, dans un parc municipal, parfois même sur la rue etc…Nous avons couché dans un parc bordant un Bayou en Louisiane ã Breaux Bridge! Nous nous installons discrètement avec notre Safari Condo 19 pi., dans un endroit tranquille, sécuritaire, où ce n’est pas illégal ou interdit de stationner, parfois après avoir demandé la permission ou même s’être informé auprès des habitants du coin. Nous sommes prudents et n’avons jamais eu de problème, même si certains endroits sont plus bruyants que prévu!
Nous nous efforçons de consommer dans les commerces locaux et de visiter les endroits vraiment intéressants, pour y laisser quelques dollars.
Une belle manière de voyager et de prendre le pouls de la population!
France S. et Jean-Claude P.
Merci de se renseignement connais servons un bon camping prêt de la mère ou pas tros long comme mimi ou environ pour 4 mois merci
Pour ma part la définition du « boondocking » n’est finalement qu’une façon de camper hors des endroits qui sont spécialement aménagés comme site de camping. Que ce soit seulement pour un arrêt ‘dodo’, ou bien dans de grands espaces éloignés de la civilisation, la liberté de camper n’importe où, doit se faire avec respect.
Nous arrivons d’un voyage en Alaska, nous avons eu la chance de faire du boondocking à plusieurs reprises, mais non nous avons couché dans les campings pour la sécurité, rencontre des autres voyageurs avec leurs histoires, leurs conseils. Passer incognito avec un vr de 35 pieds qui remorque un véhicule ce n’est pas évidant.
Nous avons fait un beau voyage
Voilà des commentaires qui nous montrent réellement la différence de voyager en classe B versus les classes A ou C. Plus facile de se faufiler n’importe où en classe B que les autres…
On récolte de ce qu’on possède, moins dispendieux et moins confortable en B que dans un A ou C.
Pour moi, le mot « boondocking » correspond à s’installer n’importe où sans payer; il y en a de différentes façons, mais au fond, on ne paye rien pour s’y installer. Que dire de plus ?
Je viens de voir un documentaire datant de 2017 a propos des VR Américain comme quoi ce n’est que des problèmes. Je me cherche un VR de classe C usagée mais je ne sais pas de quelle marque acheter ni a qui faire confiance. Pouvez-voua m’aider ?