Bientôt le grand départ
Ces derniers jours, j’ai l’impression que nous venons de basculer dans l’automne. Non pas la grisaille et les pluies de novembre, mais dans ce que l’automne a de plus beau, un air sec, plein d’odeurs et une lumière bien différente de celle de l’été. C’est comme ça! Un matin tout à fait banal, on se lève, et d’un coup, on prend conscience que l’été est fini.
J’adore cette période de l’année. Nulle part ailleurs l’automne n’est aussi beau qu’au Québec. Même les destinations les plus exotiques doivent la plupart du temps se contenter de deux saisons, celle de la sécheresse et celle de la mousson. Chez nous, quatre saisons, quatre réalités biens typées, chacune affichant un cachet particulier. Impossible de le confondre. Voilà sans doute pourquoi nous apprécions tellement de changer de saison. Quatre fois par année, l’air, le paysage, les couleurs et les odeurs se renouvellent pour notre plus grand plaisir.
L’automne est également un signe avant coureur de la grande migration, du moins pour des milliers de caravaniers. S’inspirant des outardes et autres volatiles du genre, ils se préparent déjà pour le grand voyage vers le Sud.
Cette grande mouvance, je la vois venir avec plaisir. Dans quelques semaines, nous quitterons le camping où nous sommes présentement pour mettre le cap vers la chaleur et le dépaysement. Ce départ se fera le 15 octobre. Je peux même vous annoncer l’heure, 23 h.
Ce soir là, nous irons assister au spectacle de Gilles Vigneault, dans la vieille église de Saint-Eustache, prendre une bonne goulée de nos racines. Le spectacle fini, nous irons dormir au Flying J de Vaudreuil. Tôt, le lendemain, exempté de la congestion de l’heure de pointe de la métropole, nous prendrons la 401 et traverserons la frontière aux Milles-Îles, puis nous suivrons la I-81.
À partir de ce moment, les textes de ce blogue prendront eux aussi une couleur différente. Il faudra vous attendre à beaucoup d’impressions et d’observations inspirées par un long périple qui, selon nos prévisions devrait nous ramener au Québec au début de mai 2010.
J’entends plusieurs se demander où ce voyage nous conduira. Fidèle à notre philosophie, à une exception près, nommer des endroits m’est impossible puisque nous suivrons l’impulsion du moment. Toutefois, certaines choses sont dans notre plan de route. La Floride, tellement agréable en octobre et novembre, Louisville, KY pour le salon annuel de la Recreational Vehicule Industry Association. Par la suite, séjour en Louisiane, sud du Texas, Nouveau Mexique, Arizona et Californie. Après, on avisera!
Monsieur Paul,
comment faites-vous pour demeurer plus de 182 jours hors du Canada et garder vos privilèges d’addurance santé et autres?
Note: Pour conserver ses droits entiers au régime d’assurance-maladie du Québec, le séjour à l’extérieur du Québec est limité à 182 jours par année de calendrier. Le voyage que j’entreprendrai sous peu ne dérogera en rien à cette limite puisque 77 des 197 jours prévus sont dans le calendrier de 2009. Les 120 autre jours seront en 2010. Deux années de calendrier, deux fois 182 jours.
Je vous suivrai, c’est certain. Ne vous gênez pas pour mentionner le nom des campings, privés ou parcs, je trouve que l’appréciation des campeurs vaut dix fois un simple liste dans un annuaire.