Belle aussi l’Ontario
Ça y est, me revoilà de nouveau sur le territoire québécois après un court séjour dans l’Est de l’Ontario. Ces quelques jours m’on permis d’apprécier la beauté de ce coin de pays que je ne connaissais pratiquement pas. Pour vous situer davantage, nous avions donné rendez-vous aux enfants à Brockville, un endroit très prisé par les amateurs de plongée sous-marine qu’ils sont.
L’Ontario est vraiment un pays différent du Québec. Les routes y sont en excellent état, les gens conduisent très prudemment et font preuve de beaucoup de courtoisie envers les autres conducteurs et les piétons. À cet égard, nous aurions beaucoup à apprendre d’eux, même si en quelques occasions, notre tempérament latin aimerait bien qu’ils roulent un peu plus vite.
Sur la route 2, celle qui longe le Saint-Laurent, les limites de vitesse varient de 50, 60 à 80 km/h et les Ontariens les respectent de façon exemplaire. Rapidement, on adopte ce même rythme qui épouse parfaitement la notion de vacances. Après tout, les pressés peuvent toujours choisir la monotonie de l’autoroute. Ce faisant, il devront cependant renoncer à la beauté du paysage.
On retrouve tout au long de la route 2 de nombreux terrains de camping donnant sur le fleuve. Plusieurs de ces terrains sont sous gérance gouvernementale. Comme dans tous les parcs d’État, les emplacements y sont vastes, bien aménagés et entourés de pelouse bien entretenue.
Le fait qu’ils soient adjacents au Saint-Laurent, contribue à rehausser la notion d’espace en procurant une vue dégagée du panorama. Au beau milieu du fleuve, une ligne imaginaire sépare le Canada des États-Unis. Cela fait tout drôle de voir cet autre pays à si peu de distance.
Une chose est certaine, cela m’a donné le goût d’y retourner. J’ai d’ailleurs noté la présence de plusieurs pistes cyclables magnifiques toujours en bordure du fleuve. Même lorsque les pistes cyclables sont absentes, des bandes cyclables sur le bord de la route 2 viennent suppléer. C’est lorsque l’on roule sur ces bandes que l’on apprécie le plus la courtoisie des conducteurs ontariens.
Petite parenthèse. Je l’ai déjà dit, un blogue ne se prête pas à des échanges directs avec ceux qui émettent des commentaires. Comme c’est la période des vacances, je peux bien me montrer conciliant. Deux intervenants ont requis des précisions sur une antenne wi-fi dont j’avais parlé dans ma chronique sur des trucs. Dans le prochain numéro de Camping Caravaning, j’aurai un article sur les caractéristiques te la grande efficacité de cette antenne. Encore un peu de patience et vous saurez tout.
Bonjour Paul, Merci d’avoir répondu à mon interrogation concernant le «rôle» d’un blogue, j’attendrai avec une grande patience et impatience le prochain Camping-caravaning.
Il est dommage que notre sang latin nous maintienne dans cet esprit de rouler vite, La Presse de ce matin faisait état de l’esprit de «tolérance» qu’on les policiers pour l’émission de contraventions pour excès de vitesse. Moi, je viserais une approche différente, un ajustement des limites de vitesse avec moins de tolérance. Exemple si on dit que la tolérance sur l’autoroute 20 est de 117 km-h alors que la vitesse limite soit de 110 km-h comme au nouveau Brunswick sur la Tanscanadienne et arrêtons de tergiverser, chacun s’en trouveras mieux. Pour moi la tolérance en cette matière, est la source des maux et des mots que nous échangeons avec nos compatriotes. Autre exemple aux USA et dans les Maritimes c’est clair les pénalités prévues pour un excès de vitesse dans une zone de construction routière doublent, au Québec rien, «Une surveillance accrue» qui n’est pas là, pas très dérangeant comme approche.
Espérons un changement ….