Ave César !
Si tout se déroule comme prévu, mardi prochain, nous devrions récupérer notre autocaravane, complètement guérie de sa rencontre avec le cadre métallique d’une porte de garage. Jamais, je l’avoue, je n’aurais imaginé que la facture reliée aux dommages subis puisse grimper aussi haut. Après tout, il ne s’agissait pas d’un capotage ou d’un incendie, simplement un peu de fibre de verre déchirée et la section arrière sortie de ses fixations.
Au début de la semaine, alors que les travaux allaient bon train, Gaétan Choquet, le directeur du service de carrosserie chez VR St-Cyr, m’avait presque fait perdre l’équilibre en m’annonçant que l’estimation préliminaire en était déjà à 17 800 $. Insensible à ma mâchoire qui semblait se décrocher à la manière de l’arrière du Scepter, il avait cru bon d’en rajouter en m’indiquant que ce montant était déjà accepté par l’assureur, mais que ce dernier avait également consenti à une révision à la hausse advenait de mauvaises surprises en cours de réfection.
Cette mésaventure, que je ne souhaite à personne, m’a cependant fait réaliser deux choses. La première consiste en l’importance d’être bien assuré. Depuis que je roule en VR, j’ai toujours fait confiance à Leclerc Assurances pour couvrir mes véhicules. Comme plusieurs, au début, sans trop me poser de questions, j’avais eu recours à leurs services sur la recommandation de la FQCC, mais surtout à cause du rabais procuré par la carte de membre.
Comme tout le monde, j’avais entendu dire que le Groupe Leclerc avait été le premier à développer un produit spécifiquement destiné aux caravaniers. Au fil des années, son partenariat avec Aviva lui avait permis de considérer l’assurance de véhicules récréatifs comme un segment de marché distinct de celui de l’automobile.
Aujourd’hui, après ce qui m’est arrivé, je suis plus qu’heureux que ma couverture d’assurances n’ait pas été calquée sur le modèle automobile comme c’est le cas pour plusieurs assureurs. L’expertise développée par Leclerc a sans nul doute facilité les communications avec le réparateur. Les deux parties parlaient et comprenaient le même langage, celui du véhicule récréatif.
Avec un assureur privilégiant une approche automobile pour déterminer la nature et l’ampleur des travaux à effectuer, il est certain que les tractations auraient été plus difficiles entre celui-ci et le réparateur. Cela aurait également signifié des délais plus longs avant que je puisse reprendre la route, sans compter les réticences qui auraient pu survenir devant le montant de la facture.
J’ai toujours eu comme principe qu’il vaut mieux transiger avec un expert en toute chose. Qu’il s’agisse de l’achat d’un GPS ou d’une assurance, faire affaire avec un connaisseur s’avère toujours gagnant en matière de service après-vente. Cette fois-ci me l’aura prouvé une fois de plus. D’ailleurs, saviez-vous qu’avec Aviva, lorsque les réparations d’un VR excèdent 5 000 $ la franchise d’assurance de 500 ou 1 000 $ est abolie ?
Mon deuxième constat illustre aussi l’importance de la philosophie de l’expertise. Lorsque j’ai choisi d’amener mon VR chez St-Cyr, il y avait bien sûr, comme je l’ai expliqué dans le billet où je racontais mon accrochage, la nécessité d’atteindre l’atelier avant sa fermeture pour le weekend. À cet égard, VR St-Cyr était le plus près de chez moi. Il aurait cependant été ridicule de choisir un réparateur sur le seul critère de la proximité. On ne confie pas un véhicule aussi précieux au premier venu.
On m’a tellement rapporté d’histoires d’horreur mettant en cause des concessionnaires, qu’au stress occasionné par l’accrochage se greffait une inquiétude bien légitime sur la suite des choses. Pourtant, dès mon arrivée à l’atelier, plusieurs préjugés hérités de conversation avec des caravaniers ou lus sur des forums commencèrent à fondre.
Comme je l’écrivais il y a deux semaines, la chaleur de l’accueil fut d’un grand réconfort. Immédiatement, on me considéra comme une personne ayant besoin d’aide et non comme un simple client. «Ne vous en faites pas, on va s’occuper de tout à votre satisfaction», m’avait dit Julie.
Alors que j’étais au salon de Louisville, le lundi suivant, un coup de fil à Gaétan Choquet confirma que les choses n’allaient pas traîner. Déjà, il avait entrepris une première évaluation des dégâts et contacté l’expert en sinistre de Leclerc Assurances qui serait sur place le lendemain. Je convins avec Gaétan que je me rendrais le visiter à mon retour de Louisville.
Mardi matin de cette semaine, je me présente donc à l’atelier où je suis accueilli par Gaétan lui-même. D’emblée, il m’annonce que les travaux vont bon train et qu’une entente est intervenue avec l’assureur. Tout en me décrivant le détail des réparations à effectuer, il m’amène visiter leur nouvel atelier de peinture récemment inauguré.
Lorsque j’y pénètre, je suis surpris de ne pas voir une seule goutte de peinture sur le plancher, au plafond ou sur les murs. M. Choquet m’explique que les lieux jouissent d’une ventilation tellement efficace que toute particule de peinture flottant dans l’air est immédiatement captée dans les filtres. Le tout fonctionne tellement bien que le technicien doit tenir son pistolet à peinture très près du véhicule s’il veut que celle-ci atteigne le VR avant d’être emportée.
Il m’explique également la complexité de réaliser une peinture comportant plusieurs motifs et couleurs. Il faut découper et masquer soigneusement le VR selon le patron de peinture, appliquer chaque couleur séparément et attendre qu’elle sèche avant de passer au motif et à la couleur suivante. Des heures de travail minutieux. Fier de son équipe, Gaétan Choquet me précise que ses techniciens possèdent tous plusieurs années d’expérience dans leur spécialité, que ce soit le travail de la fibre de verre ou la peinture. J’en ressors convaincu que ma machine ne saurait être en de meilleures mains.
Certains d’entre vous vont sans doute voir un caractère de publireportage à mon texte d’aujourd’hui, mais il n’en est rien. Prêtez l’oreille aux commentaires sur la qualité des services et des travaux effectués sur nos véhicules récréatifs et vous constaterez que plusieurs sont souvent négatifs. Ayant ces jours-ci vécu une expérience tout autre, je jugeais important de vous la rapporter ne serait-ce que pour ramener un tant soit peu le balancier en position d’équilibre. Rendons à César ce qui revient à César, comme disait l’adage romain.
Peut être, ce concessonaire vous porte une attention particulère sachant très bien qui vous êtes et la visibilité positive ou encore négative que vous pouvez leur donner advenant un bon ou mauvais service. Ayant moi même déjà eu des dommages de plus de 10,000 dollars sur mon Brave et fait réparé chez un important concessonaire de Québec,j’ai du les mettre en demeure de reprendre les travaux quelques mois plus tard.Suis heureux pour vous que tout sera fait a votre entière satisfaction.
Bonjour Paul,
Je t!avais envoyé un message à ton adresse dimanche dernier croyant que les réparations étaient mineures et que vous étiez en route pour le sud mais je vois que ce n!est qu!en voie de réalisation.
Nous sommes en route et juste en avance sur la neige qui s’abat présentement au nord.
J’espère vous voir en floride et qu’ il n’y aura pas de surprise pour retarder les travaux.
Salutations à Michèle
Alain
C’est en effet une belle PUB pour la Cie d’assurances ainsi que pour le concessionnaire.
Au plaisir de vous relire.
Le titre est bien choisi! « Ave César » : si j’étais concessionnaire, c’est comme ça que je vous saluerais moi aussi. 🙂
Ne craignez rien. Je ne suis qu’un modeste caravanier.
Bonne route à Alain, en passant… Pas de neige en vue ici au sud de la Floride!
Je suis d’accord avec vous si vous avez été bien servi, pourquoi ne pas en faire mention, il y a assez de chialeur qui empoisonne les différents forums.
Je vous donne le bénéfice du doute mais je dois dire que vous en mettez épais et même plus qu’épais. Rien n’y échappe y compris l’histoire des « déductibles ». Je vous sais enthousiaste et un peu… naïf et admiratif ce qui peut être une qualité rare dans certaines circonstances et qui, personnellement, me plait. N’eut été de cela et de l’admiration méritée que l’on vous porte on aurait montré à César notre pouce plutôt vers le bas… C’est bien amicalement que je vous dis qu’un peu plus de réserve n’aurait pas nui…
Bin d’accord avec M.Normand.
Le CH ne gagne pas à chaque rencontre.
J’suis bien content que le tout soit réglé pour vous. C’est déjà assez stressant un accident, quand on doit en rajouter car les assureurs ou garagistes niaisent, ce n’est pas agréable.
Est-ce que le fait que vous êtes « connu » a pu faire pencher la balance pour un meilleur service tant auprès de l’assurance que des réparations? Je pose la question sans arrière pensée mais tout d’un coup qu’un commerce aurait pu penser qu’un mauvais commentaire venant de vous pourrait entacher sa réputation pas mal plus rapidement qu’un « simple » citoyen.
Tant mieux pour que votre mésaventure se soit bien terminée. Il faut dire que votre nom est Paul Laquerre et que vous êtes bien connu dans le monde des caravaniers. Sur un autre registre, suite à votre incident, où en est rendu votre réflexion pour le choix de votre VR, son encombrement, sa facilité de le manoeuvrer etc. ?
Merci de nous faire partager votre experiance(accident) et du bon sercice de vr st.cyr je suis peux etre naif mais j ai bien confiance a vr st.cyr pour sont ensemble de ses services offert. (bonne route pour le sud) et aux plaisir de vous lire a nouveaux et rester comme vous ete( honnete dans vos dire) Merci Renald
A tous ceux qui en doute encore, et je le connais depuis onze ans (du temps de la Teton… loll) Paul est un peu mon parrain en matière de nomadisme. C’est un homme qui a toujours pris grand soin de développer des relations bienveillantes avec tous ceux qu’il côtoie et c’est souvent la clé du succès en affaires. Je ne vois pas ici de publie-reportage, mais les propos d’un homme qui soigne ses relations d’affaires et qui retourne l’ascenseur. Rien de plus.
Bonne continuation Paul et au plaisir.
C’ est comme si Jacques Duval se présentait chez le concessionnaire pour des problèmes avec sa nouvelle TESLA électrique , je crois qu’ on lui déroulerait le tapis rouge mais monsieur tout le monde doit prendre un numéro et se mettre en ligne , cela revient à dire , DIS MOI QUI TU CONNAIS ET JE TE DIRAI QUI TU ES . Je me suis déjà présenté chez St-Cyr pour faire changer une fénètre brisé à la fin d’ octobre et même si la nouvelle avait été acheté aux pièces , la jeune fille au service n’ à pas levé le ptit doigt pour nous accomoder et nous donnait un RDV que 2 mois plus tard . Alors , vous repasserez pour le service 5 étoiles , ce n’ est pas tout le monde qui y a droit .