Allergie géographique
Avec les années, je ne compte plus les séjours que j’ai faits au Nouveau-Brunswick. Pourtant, à chacun de mes voyages, du moins depuis que je me sers d’un navigateur GPS, j’observe une chose étrange.
Il semble bien que les GPS soient allergiques à cette province. Pour une raison obscure que je ne parviens pas à comprendre, ces guides, habituellement si précis, perdent le Nord et peinent à trouver leur chemin.
La première fois que cela m’est arrivé, en 2003 ou 2004, j’avais mis cette incompétence sur le dos de la machine, un modèle Cobra assez rudimentaire. Par la suite, j’ai utilisé de multiples appareils, plus récents plus rapides et supposément plus performants. Chaque fois la même chose se reproduisait.
En certaines occasions, le GPS pouvait indiquer que je roulais dans le champ, de façon parallèle à la route, dans d’autres cas, il ne pouvait trouver l’adresse demandée. Pour le présent voyage, j’ai à bord trois navigateurs différents. Bien, croyez-le ou non, les trois sont affligés de la même imprécision, même s’il s’agit des plus récents modèles sur le marché.
Par exemple, mercredi, en fin d’après-midi, après avoir quitté la côte gaspésienne sous la pluie, je décide d’abréger mon trajet devant nous mener à Caraquet, d’autant plus que le décalage horaire nous a fait perdre une heure. Passant près de Bathurst, Michelle et moi décidons de rendre visite au Walmart du coin et de profiter de son hospitalité pour la nuit.
Le GPS m’annonce un magasin sur la rue Sainte-Anne. Je lui demande de m’y guider. Nous roulions d’ouest en est sur la route 11, lorsqu’approchant Bathurst, un panneau de signalisation indique la sortie pour la rue Sainte-Anne. Têtu, le GPS me dit de continuer jusqu’à la prochaine sortie. Je me fais la réflexion que, sans doute, la rue Sainte-Anne traverse la ville et que la prochaine sortie sera plus près du Walmart. En toute confiance, j’accepte donc de me fier à la machine.
Rendu à la sortie d’autoroute suivante, le GPS, après m’avoir fait traverser le viaduc, me commande de revenir sur la 11, mais en direction ouest. Sans aucun remords, il me ramène jusqu’à la sortie aperçue précédemment, celle indiquant rue Sainte-Anne. L’appareil nous avait fait parcourir huit kilomètres en trop.
En quelques autres occasions, j’ai également noté que le soi-disant compétent navigateur indiquait que nous devions tourner à gauche ou à droite quelques centaines de mètres après que nous ayons croisé la route à prendre. Décidément, il se passe de drôle de choses au Nouveau-Brunswick. Serait-ce la côte magnétique qui dérègle la boussole du GPS ou le fait que la position géographique de cette province la place dans un mauvais angle pour capter les signaux des satellites ? Mystère ! En tout cas, je souhaite que les appareils de navigation des avions soient plus fiables, car une erreur de quelques centaines de mètres pour trouver la piste d’atterrissage entrainerait des conséquences beaucoup plus graves.
Hier, nous sommes allés faire une balade à vélo. Tout près du camping Caraquet, une magnifique piste cyclable asphaltée serpente dans un boisé. À l’occasion, elle traverse la grand-route. Chaque fois, les cyclistes ont l’obligation de faire un arrêt avant de traverser. Pourtant, nous avons noté que les automobilistes, n’ayant pourtant aucun arrêt à faire, immobilisent leur véhicule pour laisser traverser les cyclistes.
Je dois l’avouer qu’une telle courtoisie est toute à leur honneur. Jamais au Québec il ne serait possible d’en espérer autant. Au contraire, chez nous, on a plutôt l’impression que la chasse aux cyclistes est ouverte tellement la cohabitation auto-vélo est difficile.
Vous souvenez vous l’hiver dernier, l’étudiente en médecine de l’université de Sherbrooke qui a été portée disparue durant plusieurs jours dans la région de Miramichi, pourtant elle se rendait a Bathurst pour un stage, un motoneigiste la retrouvée dans une route perdue enlisée dans la neige. Son GPS l’avait consuit la au lieu du centre hospitaler de Bathurst.
Vous avez raison pour le GPS à certains endroits au NB nous circulons dans le champ au début je me disais que c’était de nouvelles routes lorsque je circulais sur la trans-Canadienne mais ce n’était pas le cas car cela arrivait même sur les routes secondaires et dans la région de Grand-Sault dans le ‘Renous’ on perd complètement le GPS.
Peut-être que les cyclistes sont mieux éduqués au NB. Mais dans toutes les provinces canadiennes ont fait plus attention aux piétons et aux cyclistes qu’au Québec.
Comme il n’y a que deux organisations qui fournissent les cartes électroniques, dont l’une appartient à Tomtom, s’il y a une imprécision sur une carte, nombreux sont les appareils GPS qui en souffriront!
Sans trop pouvoir en expliquer les raisons, je pense que c’est quelqu’un qui ne rentre pas les données ou ne fournit pas les données comme il faut.
On arrive du Nouveau-Brunswick et le GPS a fait le voyage dans le coffre à gant. Je croyais mon GPS, gentiment baptisé Josette, pas assez récent, et malgré les mises à jour fait régulièrement, elle ne trouvait pas Kouchibouguac… d’où son retour vers le coffre à gant.
Je crois moi aussi que les données ne sont pas bonnes et vu qu’il n’y a que quelques distributeurs de données pour toutes les marques de GPS, les erreurs sont là, d’un GPS à l’autre, d’une marque à l’autre.
Vive les cartes, comme dans le bon vieux temps !
À notre retour au Québec, avec tous les autos et les grosses van qui me collaient au derrière, malgré ma vitesse au-dessus de celle qui est réglementaire, tous les poings et les doigts qui m’ont été adressés !!! ben je me suis dit bienvenu chez toi, ma Sylvie !
Est-ce que les Québecois sont autant stressés, ou si peu respectueux ?
Pas grave ! on va retourner à Kouchibouguac !
Salut Michelle et Paul
Si jamais vous décidez de revenir au magnifique camping de Brossard, j’espère que votre GPS vous y guidera sans problème!
As-tu fait l’essaie de Microsoft Street and Trips avec GPS?
J’espère que vous vous plaisez à votre nouveau camping.
Ici, nous gardons le contrôle de la situation, en autant que faire se peux…..
Robert
Nous sommes présentement à l’Ile-du-Prince-Édouard et il faut aussi être prudent avec les instructions du GPS, elles vous amènent parfois sur des routes de terre battue très étroites; vaut mieux suivre les panneaux de direction sur la route. Nous avons vu plusieurs véhicules immobilisés à la croisée de chemins, ils semblaient, tout comme nous à notre arrivée sur l’Ile, considérer s’ils devaient écouter leur fidèle GPS ou suivre les panneaux routiers. Il semble que, dans les provinces maritimes, il soit mieux indiqué de rouler en fonction des panneaux routiers.