À la bonne vôtre
Il fait beau, enfin ! Depuis deux jours, Galarneau a décidé de sortir de sa torpeur. Confortablement assis sous l’auvent,, au camping de Val-Jalbert, nous profitons de la beauté du lac situé au milieu de la grande bleuetière. Ici, sur ce camping, c’est la SEPAQ qui gère tout. De grands terrains certes, mais pas donnés du tout. Plus de 40 $ par jour pour un emplacement avec deux services.
Il m’est difficile de comprendre pourquoi les campings gouvernementaux sont si onéreux. Dans l’ensemble, ils sont toujours quelques dollars plus chers que les camping privés environnants. Pourtant, les privés sont des entreprises à profit, ce que ne sont pas les services gouvernementaux.
Vous me rétorquerez que là où je suis, il y a le village historique de Val-Jalbert, un endroit enchanteur à visiter. Détrompez vous, pour y aller, il faut encore payer, car ce n’est pas compris dans la note de camping. Heureusement, pour mettre un peu de sucre sur la pilule, on nous consent un rabais de quelques dollars parce que nous sommes au camping.
Sur un camping gouvernemental, il serait normal de s’attendre à des services de grande qualité. Après tout, ces endroits constituent des vitrines à travers lesquelles les touristes se font une idée du Québec.
Dans les State Parks états-uniens, à chaque départ d’un caravanier, on voit arriver un employé avec son râteau, une petite pelle et une poubelle. Après avoir passé le râteau sur le sable de l’emplacement pour que celui-ci soit bien accueillant pour le prochain visiteur, il ramasse les cendres qui sont dans le cercle à feu de camp.
Je suis au camping de Val-Jalbert depuis maintenant cinq jours. Lorsque je suis arrivé, le locataire précédent, croyant sans doute que le cercle à feu de camp était un dépotoir à ciel ouvert, y avait laissé moulte canettes et bouteilles. Cinq jours plus tard, elles sont encore là. Mais, bon, soyons positifs, ce doit être la semaine de vacances des employés d’entretien.
Ça y est, je continue à trouver que beaucoup de choses sont compliquées. Ce doit être que j’ai encore besoin de vacances. Allez, j’y retourne! Tiens, je vais m’ouvrir une bière bien froide que je prendrai à votre santé. Salut!
Bonjour Paul,
J’espère que votre bière était bien froide et bien… bonne !
Je partage vos interrogations sur les tarifs de camping dans nos parcs. Il me semble qu’un des objectifs de nos gouvernements serait de rendre le camping accessible pour tous. Avec des prix au-dessus de la normale, ils encouragent les gens un peu moins fortunés à aller ailleurs !
En plus, j’ai l’impression qu’ils provoquent une pression à la hausse sur les prix des terrains de camping privés.
On a donc, comme conséquence deux effets négatifs: les gens moins fortunés n’y vont pas parce qu’ils sont trop dispendieux et ces mêmes personnes ont de la difficulté à aller ailleurs parce que le camping est devenu trop cher pour eux.
Pourquoi les Américains ont-ils compris ça et pas nous ?
Bonjour,
En réaction avec votre commentaire sur les parcs américains, l’an dernier je suis retourné au First landing state park en Virginie. J’ai toujours apprécié ce parc. Cependant, en 2008, j’ai dû demandé que l’on vienne nettoyer le site car il y avait beaucoup de déchets éparpillés sur le terrain. Malchance? Peut-être!
Le lendemain un mariage chez des asiatiques était au programme. Toute la famille campait en face de mon site. Sur 2 sites il y avait 30 personnes. Musique, télévision, cris, etc. Même la police est venue vérifier… Elle est repartie sans intervenir. 2 nuits à ne pas dormir. Littéralement nous avons été envahi. Les règles du parc ont été respectées? Non.
Ça m’a refroidi pour vouloir retourner dans ce parc que j’adore.
François Perras
Bonjour Paul, je suis entièrement d’accord avec toi et je n’arrive pas à saisir le motif de notre gouvernement dans cette approche. À plusieurs occasions je me suis demandé et j’ai demandé aux personnes des kiosques d’infomations touristiques du Québec pourquoi nous au Québec on vendait la carte routière alors qu’ailleurs: Nouveau Brunswick, Nouvelle Écosse, Terre Neuve et Labrador Ontario etc etc la propose gratuitement? Pas de réponse. On veut favoriser l’utilisation de nos ressources, mais celles ci sont moins accessibles, c’est à ne rien comprendre!
Je ne comprends pas que des terrains de camping que nous payés par nos taxes (généreuses) ne soient pas plus abordables. C’est peut-être la prochaine étape après la réfections de nos haltes routières, de nos kiosques d’informations touristiques, de nos routes enfin de tout ce qui fait que le Québec veut attirer des touristes !
Pourquoi les américains ont compris cela et pas nous ? Parce que les américains on compris comment vendre leur attraits touristiques et savent que chaque touriste qui visite les États-Unis apporte de l’argent neuf pour la nation.
J’espère encore une fois que les dirigeants de infrastuctures gouvernementales prendront le temps de lire ton blogue pour essayer d’améliorer la situation, mais c’est la période des vacances pour eux aussi.
Bonjour Paul,
Suis complètement d’accard avec vous quant au tarif dans les Parcs de la
SEPAQ. En fin de semaine suis allé camper au Lac Lavieille dans le Parc DeLaverendrye,
montant 43.71$ pour trois services. Aucune poubelle sur les sites, devez aller porter
vos sacs au centre d’acceuil dans un gros container . Alors une fois installé, si vous
n’avez pas de moyen de transport…..classe B..!!!!!
Sur ce camping il y a 192 emplacements, la moitié des sites sont fermés
faute de clientèle et même en fin de semaine sur le nombre restant des cites nous
étions environs une quarentaine de campeur.
Comme on dit ça ne donne pas l’envie d’y retourner