Quelques mots en ouverture sur mes mésaventures téléphoniques. Rien de bien neuf cependant. Après plusieurs appels à mon fournisseur, j’ai finalement appris que le service de la facturation n’avait toujours pas accès à mon relevé mensuel. Difficile de discuter avec eux dans ces conditions.
Jeudi, une gentille préposée, partagée entre une certaine sympathie envers ma situation et une incompréhension qui la mettait mal à l’aise, a réussi à trouver que mon cas était rendu au service des enquêtes concernant les grands utilisateurs (« high volume users »). Cherchant à m’aider, elle m’annonce qu’elle va me mettre directement en contact prioritaire avec ce service. Après l’avoir remercié et quelques autres minutes d’attente, j’aboutis à une boite vocale m’annonçant qu’aucune personne n’était disponible. On me demande de bien vouloir laisser un message et l’on communiquerait avec moi dans les 24 prochaines heures. Il était alors 14 h 30.
Vers 17 h, un message texte tombe sur mon écran. On me somme de rappeler le service des enquêtes en m’indiquant un numéro sans frais. Je m’exécute dans les secondes qui suivent, mais je tombe à nouveau sur la même boite vocale ou j’avais précédemment laissé un message. Je raccroche sans un mot, me faisant comme remarque que s’ils voulaient me rejoindre, ils connaissaient mon numéro. Nous sommes dimanche matin, il est 0 h 23 et toujours pas de nouvelles. Encore une fois, cette saga n’aura pas connu son dénouement, même après 14 jours d’attente.
J’arrive des feux d’artifice de Montréal. Ce soir, une présentation spéciale en l’honneur de notre Céline nationale. Quel rapport avec le caravaning, direz-vous ? Il y en a un et le voici.
Nous étions invités au condo de nos amis d’enfance, au 13e étage de l’Estuaire III, juste en face des feux. Même pas besoin de lever la tête, les bombes et autres pétards éclataient directement à la hauteur de nos yeux.
Les feux terminés, la circulation se remit péniblement en marche. Des centaines d’automobilistes, stationnés sur le bord du fleuve et d’autres sur le stationnement de La Ronde n’avaient qu’une envie, rentrer chez eux le plus vide possible. Après une heure, des dizaines de voitures à la queue leu leu attendaient encore pour quitter les lieux.
Pourtant, stationnés en rang d’oignons, le pare-brise orienté vers le fleuve, des dizaines de VR, pour la plupart des autocaravanes, ne semblaient nullement pressés de partir, bien au contraire. Le spectacle terminé, ils comptaient bien demeurer sur place jusqu’à demain matin, moment où le calme sera revenu.
Cette situation m’a fait, une fois de plus, prendre conscience des possibilités variées que le caravaning met à notre disposition. Confortablement assis dans leur VR ou en train de se préparer à aller dormir, ces caravaniers n’avaient que faire de cette heure de pointe tardive et de la circulation chaotique qui régnait dans le stationnement. Pour quelques dollars, ils avaient acquis le droit d’assister aux feux et de passer la nuit sur place. Quel plaisir de pouvoir agir ainsi !
Demain matin, après une bonne nuit de sommeil, ils se feront un café et un petit déjeuner qu’ils prendront sur le bord de la piste cyclable longeant le fleuve. Par la suite, ils auront à décider s’ils vont faire une balade à vélo ou une marche avant de reprendre la route vers leur domicile. Voilà qui s’appelle profiter de la vie !
Bonjour M Laquerre
Où trouver de l’information sur le formulaire 8840 et notre obligation de le compléter ?
Merci de me répondre
Hélène Faille