So-So-So… (sur un air connu)
Le 13 mars dernier, je révélais à tous la grogne de caravaniers de Brossard venant d’apprendre que leur ville préparait un règlement municipal dont l’adoption aurait restreint ou aboli le stationnement de véhicules récréatifs sur les terrains privés. Aujourd’hui, après un second billet le 20 mars, je reviens pour la troisième fois sur ce sujet pour vous faire part de l’évolution du dossier.
On se souviendra qu’au début de mars, des citoyens de cette ville avaient sollicité l’assistance de la FQCC pour aider à documenter leur opposition à ce triste règlement. Le chapitre montérégien de la fédé, sous le leadership de Lise Bonhomme, avait alors adressé un courriel à ses membres pour leur annoncer ce qui se tramait à leur Hôtel de Ville.
De son côté, le responsable du dossier de la vie associative et directeur général-adjoint, Daniel Gagné, avait contacté l’administration municipale pour leur faire part de l’intérêt de la FQCC à ce dossier pour le moins délicat. La conséquence de ces interventions fut instantanée
: la ville de Brossard reçut de nombreux messages de citoyens mécontents du projet de règlement. Ne s’attendant pas à un tel tollé, la ville prolongea la période de consultation du 26 février au 18 mars. Mais ce n’était là que le début de l’aventure.
Le temps de le dire, deux passionnés de VR de cette ville, Chantal Leblanc et Michel Bédard, créèrent une page Facebook nommé VR Citoyens Brossard pour informer leurs concitoyens et les inviter à réagir à la menace qui planait au-dessus de leur VR. Pendant ce temps, la réaction citoyenne continuait de s’amplifier, ce qui poussa la ville à prolonger une nouvelle fois la période de consultation. Une nouvelle date, le 13 mai, fut arrêtée, à la limite possible pour ne pas entraver la préparation de la réunion où le conseil de ville se penchera sur la question.
Opiniâtres, Chantal Leblanc et Michel Bédard n’allaient pas s’en tenir seulement à Facebook comme outil. Le 15 avril, ils mettaient en ligne un site web, www.vr-citoyens-brossard.com, sur lequel on peut trouver beaucoup de documentation, notamment sur la position adoptée ailleurs au Québec sur le stationnement de véhicules récréatifs sur des terrains privés. Une semaine après sa mise en ligne le site web totalisait déjà 1 069 visiteurs et plusieurs dizaines de commentaires.
Le bal est loin d’être terminé puisque, dans les derniers jours, un nouveau courriel ciblé de la FQCC, informa les membres que le comité recherchait des bénévoles pour marcher tous les quartiers de la ville afin de repérer le plus grand nombre de propriétaires de VR possible pour les informer de ce qui se trame et les inviter à réagir. En quelques heures, le nombre de personnes offrant leurs services grimpa à 15. Dans la semaine qui vient, ces personnes commenceront à ratisser la ville avec en main une pochette contenant de l’information à remettre aux caravaniers rencontrés pour solliciter leur appui.
Selon Michel Bédard avec qui je me suis entretenu hier, l’idée d’une sortie tapageuse dans les journaux avait rapidement été écartée comme moyen d’action. À ses yeux, une sortie officielle dans les médias aurait témoigné d’un esprit de confrontation alors que les citoyens impliqués dans le groupe d’action misent avant tout sur le dialogue et la collaboration, une stratégie qui jusqu’à maintenant semble porter fruit.
Deux choses ressortent avec force de ce qui se passe à Brossard. La première est que l’actuelle mobilisation des caravaniers de cette ville démontre hors de tout doute qu’il est possible en se regroupant de faire évoluer les choses. La seconde est qu’en supportant cette initiative de ses membres, la FQCC en ressort plus forte, plus crédible et encore plus attractive pour tous les passionnés de caravaning.
N’oubliez pas l’adresse à utiliser pour me joindre pour toute question ou commentaire s’éloignant du sujet du jour : plaquerre@campingcaravaningmag.ca.
Bonjour
La vigilance un outil précieux
L’arrondissement de Anjou a vécu la même situation l’an dernier et c’est aussi grâce à la mobilisation de propriétaires de VR, tentes roulottes et roulottes que la situation a changée, ou a tout le moins pour l’instant retardé le dossier. La rencontre avec les propriétaires de véhicules récréatifs et les représentants de l’arrondissement, le maire en tête, a permis de faire comprendre aux dirigeants le vécu des participants. Deux rencontres de consultation ont eut lieu.
Un représentant de la FQCC a aussi remis au maire un dossier, mais le contenu de celui-ci n’a pas été diffusé auprès des participants et encore aujourd’hui je ne sais pas ce qu’il contient malgré le fait de l’avoir demandé lors de la rencontre (situation un peu bizarre).
J’ai personnellement rencontré le maire pour un suivi sur ce dossier, sa réponse fut de me souligner que pour l’instant le projet de règlement n’est plus une urgence, sommes toutes « il a d’autres chats a fouetter » et il m’a promis que si le dossier revenait au feuilleton que les membres présents lors des rencontres seraient aviser.
Le principal c’est de rester vigilant dans cette situation comme dans toute situation
Bravo aux intervenants de première ligne, « les résidents de Brossard et d’Anjou » et du support apporté à leur cause de la part de la FQCC.
La question est, qui ou qu’est ce qui motive les villes a passer une telle réglementation ??????
Belle solidarité So-So-So
Souvent, c’Est l’abus de certains proprios de vr qui fait que les villes ont le goût de passer des règlements semblables, afin, justement, de limiter ces abus et les inconvénients pour les voisins de ces proprios. Comme un des voisins de ma fille qui a l’habitude de stationner son vr d’environ 40 pieds à la limite du coin de rue, alors qu’il laisse une vingtaine de pieds entre le vr et son garage.
L’art de se faire des amis…..
Tout comme le dit M Corriveau, c’est souvent les propriétaires de VR qui se foutent des autres qui font que leurs voisins font des plaintes à la ville, qui elle, tente ce corriger la situation en imposant à tous des solutions extrêmes.
Je pense que si un VR ne peut pas être stationné sur notre propriété (à l’avant ou sur le côté), le propriétaire doit se trouver un autre endroit et ne pas laisser son VR dans la rue.