2020, déjà !
Dans les années 50, alors que j’arrivais sur les bancs de l’école, pour évoquer un futur très lointain, les enseignants de l’époque nous parlaient de l’an 2000. Dans nos esprits d’enfants, cela nous apparaissait loin, très loin, trop même pour que nous puissions imaginer ce que notre monde deviendrait.
Aujourd’hui, bien que la fin du second millénaire soit déjà dépassée depuis dix-neuf ans, il m’est tout aussi difficile — et peut-être encore plus — de me projeter dans le futur. Au fur et à mesure que j’apprends à côtoyer et assimiler les nouvelles technologies et leurs impacts, je réalise combien, dans mon esprit de petit gars de dix ans, anticiper avec réalisme le monde dans lequel je vivrais plusieurs décennies plus tard tenait de l’impossible.
Pourtant, ce n’est surement pas la faute du cinéma dont les effets spéciaux créent toutes sortes de créatures plus bizarres et monstrueuses les unes que les autres, un environnement dont la principale condition est d’être dégradé à l’extrême et une société où la vie privée n’existe plus au royaume d’Alexa et de Siri. Mais le monde du cinéma ou de la télé n’est que pure spéculation où chaque créateur cherche à susciter des réactions plus violentes et maladives les unes que les autres pour mousser le cotes d’écoute.
Rassurez-vous, mon incapacité, encore plus intense aujourd’hui, à pas saisir ce que sera réellement le futur, ne me plonge pas dans un état dépressif, bien au contraire. Chaque journée m’apporte de nouveaux défis, me stimule et me mène vers des découvertes à n’en savoir où donner de la tête. Même si je ne connais pas les surprises que les années 20 nous réservent, je compte bien m’y engager à fond, avec enthousiasme et plaisir.
Et je ne suis pas le seul, puisque toute l’équipe de Camping Caravaning semble fort emballée la prochaine décennie qui s’amorce. Ainsi, le premier numéro de l’année, que vous recevrez dans quelques semaines, donnera le ton en sautant à pieds joints dans les années 20. Des articles encore plus orientés sur vos attentes et besoins de caravaniers, mais aussi à l’affut de ce qui se pointe à l’horizon de l’actualité. Tout cela présenté dans un emballage rafraîchi et résolument moderne.
De mon côté, même si actuellement je semble me la couler douce au soleil de la Floride, je profite de l’occasion pour tester de nouveaux accessoires, démystifier certaines technologies et dénicher des produits qui pourraient nous être utiles en tant que caravaniers.
D’ailleurs, pour vous mettre l’eau à la bouche, dans le prochain numéro du magazine, vous pourrez lire une entrevue que m’a accordé à l’automne le président Nicolas Rousseau, dont la compagnie, Groupe Rapido, a récemment racheté la marque Roadtrek. Vous en apprendrez plus sur ses valeurs, sur la philosophie de son entreprise et sur une éventuelle venue de véhicules européens en sol d’Amérique.
Non, je ne nous en dirai pas plus. Comme je le précisais au début de cet alinéa, je cherche à vous mettre l’eau à la bouche, pas à vous rassasier. Également, dans le premier numéro de l’année, vous aurez aussi droit à deux essais routiers de VR ainsi qu’un article sur les camionnettes électriques qui devraient apparaître sur nos routes dans les mois à venir.
Puis, dans des éditions subséquentes, je vous présenterai un vélo électrique conçu par une firme de Montréal qui m’a été prêté pour que j’en fasse l’essai. Suivra un peu plus tard, un nouvel amplificateur WiFi que j’ai reçu hier en milieu d’après-midi et qu’il me tarde de mettre à l’essai avec une fébrilité proche de celle d’un enfant déballant ses cadeaux de Noël.
Ce ne sont là que quelques exemples de ce qui nous attend, beaucoup d’autres sujets s’ajouteront, puisque chaque semaine, de nouvelles choses conçues pour les caravaniers apparaissent dans l’actualité. Somme toute, une belle année en vue que j’espère aussi bonne est prospère que celle que je vous souhaite à tous.
Tous des sujets qui m interesse, bien hâte de lire le prochain numero
Merci
Et bonne continuité
Bien que les nouveaux produits tous aussi excitants les uns que les autres ne manqueront pas pour la decennie qui commence, je me pose la question « en ai-je vraiment besoin? » De plus je me demande quelle est la valeur ajoutee de ce produit sur mon echelle de bonheur? Enfin j’ose projeter une planete en meilleure sante en 2030 que maintenant en esperant que collectivement et individuellement nous saurons faire des choix en ce sens. Je sais la partie n’est pas gagnee.
J’ai bien hâte de recevoir ma revue et je vous souhaite une bonne année remplie de bonheur et de santé.
Vous dites « Aujourd’hui, bien que la fin du second millénaire soit déjà dépassée depuis dix-neuf ans »
mais vous faites erreur, ce n’est pas 19 mais bien 20 ans qui sont passées, nous sommes dans le début de 2021, et elle sera fêtée seulement lorsqu’elle sera complétée.
M Leduc,
Je tiens à vous rassurer, c’est à dessein que j’ai écrit que le le 31 décembre 2019 le second millénaire était déjà derrière nous depuis 19 ans. Contrairement à la façon dont on calcule les années pour les humains où l’on reconnait que l’on a un an après avoir vécu 365,25 jours, lorsqu’il s’agit des années consignées au calendrier, la notion de l’an zéro n’existe pas. Voilà pourquoi vous entendrez toujours un historien parler de l’an 1 avant Jésus-Christ ou de l’an 1 après ce personnage, mais jamais de l’an zéro.
Comme on commence toujours à compter par un, il faut donc attendre que dix années soient terminées pour qu’une décennie soit complétée et débuter un nouvelle séquence. Même logique pour un millénaire qui nous impose d’attendre que soit terminée la dernière journée de l’année se terminant par 000 pour basculer dans le le millénaire suivant. Conséquemment, le premier janvier 2020, il s’était bien écoulé dix-neuf années depuis le début du troisième millénaire.
Cela n’empêche pas la majorité des humains de penser à tort que le deuxième millénaire a débuté le 1er janvier 2000, soit un an plus tôt que la réalité. Comme le dit le président «poil de carotte», nous vivons dans un monde où les «fake news» sont devenu la norme.